Jan 12 2006

Etats-Unis (5-12 janvier 2006)

Du 5 au 12 janvier 2006, ce voyage aux Etats-Unis avait essentiellement pour but de rencontrer des magistrats et avocats américains spécialisés en droit de la famille et ayant à traiter de déplacements illicites d’enfants impliquant des ressortissants de nos deux pays.

– Du 5 au 8 à Miami où je me suis notamment entretenue avec le Consul général Philippe Vinogradoff, et évoqué en particulier un cas de déplacement d’enfants en Floride impliquant une mère française qui a défrayé la chronique. J’ai également rencontré l’assistante sociale, Mme Sonia Denham qui s’est beaucoup démenée pour aider notre compatriote à obtenir de la justice américaine un droit de visite pour son fils, qui lui était interdit.

– Du 8 au 12 à Houston. Confrontée à un cas précis d’une très jeune enfant rendue à son père et coupée ensuite de tout contact et des liens avec sa mère française, j’ai voulu comprendre sur place comment une telle situation pouvait se produire entre deux Etats partie à la Convention de La Haye du 25 Octobre 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants. Avec l’avocate du consulat général de France, Mrs Laura Dale, une rencontre a été organisée en liaison avec les responsables de « Houston Accueil » pour une présentation à nos compatriotes des implications de cette convention pour les couples binationaux en cas de séparation.

Le consul général de France, M. Patrick Berron, a dans ce cadre accepté d’organiser un dîner de travail sur ce thème, le 11 janvier, avec des avocates et un juge aux affaires familiales notamment. Nous avons abordé les dysfonctionnements dans l’application de la convention et essayé de rapprocher nos points de vue.

Enfin, j’ai profité de ma présence dans la capitale texane pour visiter l’école internationale AWTY guidée par son proviseur, M. Jean Stephan.

– Le 10 janvier à La Nouvelle-Orléans : profitant de ma proximité avec la ville mythique de Louisiane, détruite par le cyclone Katrina de l’automne 2005 et les terribles inondations qui ont suivi, j’ai tenu à me rendre à la Nouvelle-Orléans pour prendre connaissance de l’état de reconstruction et de la situation de sa population. Guidée par notre consul, M. Pierre Lebovics, nous avons circulé dans des quartiers dévastés et presque vides de leurs habitants. J’ai constaté que les Français étaient très impliqués dans des projets de reconstruction. Souhaitant m’associer à cet élan de solidarité, j’ai pu apporter une aide à la création, par des médecins français, d’un « Café communautaire » dont la vocation est d’améliorer la nutrition des familles et conserver la culture traditionnelle et franco-africaine de la Nouvelle-Orléans, en se focalisant sur les femmes.