Fév 12 2010

Dans le prolongement de la conférence d’Oslo

A la suite de la conférence de Carthagène, quelques pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Australie, Japon, Norvège) ont annoncé un maintien voire une augmentation des financements à l’action contre les mines, et quatre nouveaux pays (Albanie, Grèce, Rwanda, Zambie) se sont déclarés « libres de mines ». Pour la première fois, les Etats-Unis ont rejoint le dialogue. Une rencontre avec l’Ambassadeur Girma, en charge de l’action contre les mines et autres restes explosifs de guerre, a été l’occasion d’évoquer les nouveaux enjeux législatifs pour la France. Au Sénat, j’ai été nommée rapporteur sur la loi d’application de la Convention d’Oslo. Parmi les points clés : l’interdiction des financements et investissements dans les producteurs d’armes à sous-munitions, ainsi que les questions de coopération et d’assistance internationale, notamment pour le déminage et l’assistance aux victimes.