Mar 21 2018

Francophonie – de bonnes résolutions qu’il faudra concrétiser

A l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, j’ai posé une question d’actualité au gouvernement sur le plan proposé par Emmanuel Macron pour promouvoir le français dans le monde.

J’ai notamment souligné la nécessité de mettre en accord les discours et les actes en cessant d’étrangler financièrement l’Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger (AEFE) et les Alliances françaises. La ministre Nathalie Loiseau m’a répondu en évoquant les objectifs du nouveau plan présidentiel (doublement du nombre d’élèves dans les lycées français d’ici 2025 et 10 ouvertures de nouvelles AF par an), mais sans en préciser les moyens… Tout juste évoque-t-elle un rapprochement avec le secteur privé…

J’ai également insisté sur la nécessité de s’écarter de notre tradition jacobine et centralisatrice, pour mieux coconstruire la francophonie avec les francophones de tous pays. L’exemple des Alliances françaises est, à cet égard, éloquent, puisqu’elles doivent leur succès à leur statut d’associations autonomes de droits local, dont le dynamisme repose largement sur l’implication de bénévoles du pays d’accueil. Si des synergies doivent être recherchées avec le réseau culturel institutionnel (services culturels des ambassades et Instituts français) les « bureaucratiser » serait une grave erreur.

Enfin, j’ai rappelé ma proposition de création d’un Volontariat International d’Enseignement en Français… et la Ministre m’a annoncé que celle-ci avait été reprise par le Président de la République dans son plan pour la promotion du français, de même que l’idée de création d’une cité de la francophonie à Villers-Cotterêts.

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