Juil 02 2013

Captage et stockage de CO2 dans l’Atlantique Nord-Est

La Convention OSPAR (pour « OSlo-PARis » car, depuis 1998, elle remplace les Conventions d’Oslo et de Paris) définit les modalités de la coopération internationale pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est. Deux amendements lui avaient été apportés en 2007, pour encadrer la mise en œuvre de technologies de captage et stockage de CO2, dans un souci de lutte contre le changement climatique et tout en préservant le milieu marin.

C’est la ratification de ces amendements qui vient d’être votée par le Sénat.

Établissant le cadre juridique des opérations de captage et stockage des flux de CO2, ils prévoient notamment l’obligation que chaque site fasse l’objet d’une autorisation préalable, délivrée à l’issue d’un processus d’évaluation et de gestion des risques (notamment concernant le transport du CO2 par canalisation ou par navire, ainsi que d’éventuelles fuites de CO2 stocké), ainsi que la mise en place d’un plan de surveillance de très longue durée.

Si le recours à ces technologies – qui pourraient épargner de 20 à 40 % des rejets de CO2 dans vers l’atmosphère d’ici 2050 – nous offre un sursis, elles ne doivent pas masquer l’urgence d’un développement des énergies renouvelables et non polluantes.

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