Oct 28 2013

Géorgie (26-28 octobre)

Ayant été nommée rapporteur sur la Géorgie par l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, je suis avec une attention toute particulière l’évolution politique et économique dans les pays du Caucase.

Il était donc logique que je participe à la mission d’observation mise en place par l’Assemblée parlementaire de l’OTAN en coopération avec le Conseil de l’Europe et l’OSCE pour l’élection présidentielle et législative du 27 octobre.

Après deux mandats présidentiels, Mikhail Saakachvili devait en effet quitter le pouvoir et, à la surprise générale, le Premier Ministre Ivanishvili, vainqueur des législatives précédentes en 2007 avait décidé de ne pas se présenter à l’élection, mais de pousser un de ses poulains au sein du mouvement du « Rêve géorgien » Giorgi Margvelachvili.

Nous pouvions craindre le pire, surtout après les déclarations très dures de certains candidats que nous avions auditionnés et face à l’affirmation du candidat du Rêve géorgien qu’il aurait la majorité absolue des voix et serait élu dès le 1er tour..

En fait, ces élections ont été un modèle de démocratie, d’organisation et de transparence.  Aucun des observateurs n’a décelé la moindre fraude, n’a émis la moindre réserve sur ce scrutin et l’adversaire principal de Margvelachvili (élu avec 62% des suffrages), David Baradze du MNU (22%) a reconnu sa défaite dès l’annonce du résultat. La Géorgie nous a donné là une belle leçon de démocratie..