Nov 14 2011

YEMEN. Les trois otages français ont été libérés

L’annonce, ce matin, de la libération des trois otages enlevés, en mai dernier, au Yemen, est un grand soulagement et, une nouvelle fois, la démonstration d’un travail formidable accompli par le Quai d’Orsay, en liaison avec l’Elysée, Matignon et les autres ministères concernés.

En matière de sécurité, les Français qui se trouvent temporairement ou durablement à l’étranger peuvent compter sur des services diplomatiques et consulaires d’un grand professionnalisme et sur le soutien d’un Centre de crise du Quai d’Orsay, efficace et réactif, sans équivalent dans le monde.

Des troubles politiques en Côte d’Ivoire et dans le monde arabe, à l’épidémie en Haïti, sans oublier les ravages du tremblement de terre et du tsunami au Japon, le discernement et le sang-froid des agents de la cellule de crise et de la direction des Français de l’étranger ont été, cette année encore, mis à rude épreuve.

La gestion des prises d’otages fait également partie des missions singulières du Quai d’Orsay, car, au-delà des mesures (souvent militaires) qui peuvent être décidées dans les toutes premières heures qui suivent l’enlèvement, il faut parfois engager une mobilisation conséquente de nos réseaux, sur place et dans les pays voisins ou amis, pour obtenir la libération des otages.

Avec l’éducation et la protection sociale, la sécurité reste l’une des trois principales préoccupations des Français de l’Etranger dans leur vie quotidienne. Elles constituent d’ailleurs les priorités des parlementaires et élus qui siègent à l’Assemblée des Français de l’Etranger.

Ainsi, je me réjouis que la Commission temporaire de la sécurité de notre assemblée ait pu, avec l’accord du Ministre, Alain Juppé, être prolongée. Nos propositions et notre mobilisation (Cf. ma proposition de Fonds d’indemnisation pour les Français établis hors de France) continueront donc à aider l’Etat français à mieux réagir, voire anticiper, face à des situations certes très rares mais auxquelles nous pouvons, tous, être un jour confrontés à l’étranger.

Il reste encore 5 otages français retenus dans le monde (1 en Somalie et 4 au Niger). Ne les oublions pas !