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Juil 19 2016

Mobilisation des réserves : oui… mais pas n’importe comment

logo-Reserve-CitoyenneSuite à l’attentat de Nice, Bernard Cazeneuve et François Hollande ont appelé des volontaires à s’engager dans la réserve opérationnelle – sujet déjà évoqué après les attentats de 2015, mais sans grande évolution depuis. Membre du petit groupe de travail qui a rédigé tout récemment un rapport sur la création d’une garde nationale, je salue le nouveau volontarisme – hélas un peu tardif – car je suis depuis toujours persuadée de la nécessité que les citoyens s’impliquent en faveur de la résilience de la Nation.

Dès 2010 j’avais rédigé un rapport sur l’utilisation des réserves en cas de crise majeure qui avait donné lieu à une loi sur le même sujet, votée en 2011. Malgré mes nombreuses relances, dont la dernière en janvier 2015 lors d’une question d’actualité à Bernard Cazeneuve, les décrets d’application n’ont été publiés qu’en mai 2015. Il y a donc longtemps eu une certaine réticence à s’intéresser aux réserves. Car la revitalisation de ce dispositif ne va pas de soi. En témoigne la tentative ratée du Ministère de l’Éducation nationale de s’approprier la réserve citoyenne.

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Juil 18 2016

Corée du Sud (12-15 juillet 2016)

Arrivée à Séoul en provenance de Shanghaï le 12 juillet en fin d’après-midi, j’ai été accueillie à l’aéroport par le Premier Conseiller de l’Ambassade Etienne Rolland-Piegue, un excellent spécialiste de l’Asie. A peine le temps de déposer ma valise, et ma visite en Corée du Sud commençait par un dîner de travail à la Résidence de France avec  l’Ambassadeur Fabien Pedone (ancien Conseiller à l’ambassade à Londres que j’ai eu beaucoup de plaisir à revoir) et ses chefs de service, Madame Pascale Buch, Chef du service économique ; Monsieur Anthony Chaumuzeau, Chef du Service de coopération et d’action culturelle ; Madame Myriam Saint-Pierre, Chef du service de presse ; le colonel Langella, Attaché militaire ; Madame Valérie Pozzo du Borgo, deuxième Conseiller et Monsieur Pierre Bianconi, Consul pour faire le tour des problématiques de notre présence en Corée du Sud, des relations bilatérales dans un contexte régional difficile, marqué par les tensions avec le régime de Kim Jong-un et le tir deux semaines plus tôt de puissants missiles nord-coréens de moyenne portée, probablementdes Musudan, capables de menacer les bases américaines dans le Pacifique.

France-CoreeEn cette Année France-Corée, 130 ans après l’ouverture des relations diplomatiques entre nos deux pays par la signature d’un traité d’amitié et de commerce, le bilan et les perspectives de notre relation bilatérale sont excellents. La Corée n’a d’ailleurs jamais oublié les plus de 3400 volontaires français venus la défendre entre 1950 et 1953 au sein des forces onusiennes et les 270 soldats français morts pour elle. Et ce même si l’alliance militaire avec les Etats-Unis, conclue en 1953, reste le pilier de la politique étrangère coréenne.

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Juil 15 2016

Chine (2-12 juillet 2016)

Ce déplacement entre le 3 et le 12 juillet 2016 s’est articulé autour d’une mission du groupe d’amitié France- Chine, à Pékin, Shenzhen, Pekin et Hong-Kong du 4 au 9 juillet, à l’invitation de l’Assemblée nationale populaire de Chine, que j’ai complétée par des journées de rencontres plus axées sur notre présence française dans ce pays à Pekin, Hong-Kong et Shanghaï.

Cette mission, présidée par le président du groupe d’amitié Didier Guillaume, avait été largement préparée en amont avec les autorités chinoises, et l’Ambassadeur de Chine en France nous avait notamment invités à un dîner de travail dans sa Résidence à quelques jours du départ. La Chine attache en effet beaucoup d’importance à ce groupe d’amitié parlementaire et nous recevons d’ailleurs fréquemment au Sénat des délégations de députés ou d’hommes d’affaires chinois pour des réunions de travail, souvent très fructueuses.

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Juil 13 2016

Contre les génocides et le négationnisme, les parlementaires d’Europe s’engagent

Avec 175 Parlementaires de 24 Parlements nationaux et du Parlement européen, venant de courants politiques variés et de 31 pays, j’ai cosigné cette tribune, initiée par l’EGAM, pour la prévention des génocides et crimes de masse et contre le négationnisme, publiée dans de nombreux journaux internationaux dont Le Soir :

Syrie, Irak, Darfour, Burundi,… L’insupportable liste des crimes de masse qui sont commis sous nos yeux, et dont certaines pourraient se développer en génocides, est longue.

Par ailleurs, notre continent connaît une poussée de négationnisme, au niveau de partis politiques comme d’une certaine culture populaire, sous différentes formes : déni voire inversion des faits, relativisme, confusion, concurrence des victimes,… Or, comme nous l’enseigne le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel : « le tueur tue toujours deux fois, la seconde par le silence » : le négationnisme est la continuation du génocide.

Ainsi, s’engager pour la prévention des génocides et des crimes de masse et contre le négationnisme constitue un seul et même mouvement.

Il s’agit de préserver une valeur fondamentale, la vie, et d’un engagement qui transcende les appartenances communautaires ou nationales et les clivages partisans. Il nous concerne tous.

Les parlementaires ont des possibilités d’action, donc une responsabilité particulière. Cette responsabilité nous oblige.

C’est pourquoi, venus de différents horizons et par-delà les désaccords qui parfois nous opposent, nous nous engageons ensemble, au nom d’une humanité partagée, pour la prévention des génocides et des crimes de masse et la lutte contre le négationnisme.

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Juin 28 2016

Après le Brexit, quelle forme donner à la « nouvelle Europe »?

Billet publié dans le Huffington Post :

Un million de voix ont scellé le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne… un scrutin dont l’issue aurait sans nul doute été différente si les Européens résidant en Grande-Bretagne et les Britanniques installés dans des pays tiers de l’Union européenne, tous concernés en premier chef par la défense des acquis communautaires, avaient été autorisés à voter. Ce lourd impact du refus délibéré de reconnaître les droits de citoyenneté aux expatriés est à méditer pour l’avenir…

Cela étant dit, il n’est plus temps de se morfondre sur le résultat. Il faut d’urgence pallier les graves conséquences du Brexit pour les citoyens, les entreprises et l’Europe.

Les expatriés européens au Royaume-Uni et les Britanniques résidant en Europe sont les plus vulnérables à la période d’incertitudes qui s’ouvre : leur liberté de circuler, séjourner, étudier et travailler en Europe va être remise en cause. Sans compter les incidences en termes de protection sociale ou de fiscalité. Bien sûr, des accords bilatéraux ou multilatéraux devraient être en mesure de limiter les dégâts, et nous y aurions tous intérêt, vu l’imbrication de nos économies. Mais sous quels délais ? Il n’est pas certain non plus que les Européens consentent à des accords atténuant trop fortement les conséquences du Brexit, et ce moins par dépit ou esprit de vengeance que par crainte d’un effet domino : si les Britanniques sortaient « sans douleur » de l’UE, en bénéficiant de ses avantages sans plus avoir à en supporter les coûts, ne serait-ce pas la porte ouverte à une désintégration de l’Europe ?

L’autre enjeu majeur est celui de la défense européenne. La Grande-Bretagne était, avec la France, l’un des seuls États membres à doter son armée d’un budget conséquent. Son départ ne peut qu’anéantir une défense européenne encore balbutiante… et par contrecoup fragiliser encore le « service d’action extérieure », embryon fragile de diplomatie européenne. Sur ces dossiers de politique étrangère, la responsabilité de la France est maintenant considérable, l’Allemagne étant elle toujours plus encline à se saisir des dossiers commerciaux et économiques plutôt que géopolitiques.

Oui, il faut réformer l’UE. Le Brexit n’en est hélas qu’un énième rappel… reste à déterminer quelle forme devrait avoir la nouvelle Europe. Une Union plus politique entre un noyau de pays volontaires serait certes souhaitable. Mais quel noyau ? Les 18 de la zone euro ? Les 6 membres fondateurs ? Et quel projet proposer aux autres ? La seule participation à l’Espace économique européen ?

Enfin, au-delà des inquiétudes légitimes pour la construction européenne, le Brexit renvoie tous les pays d’Europe à leurs vieux démons : la montée du populisme et de l’extrême-droite. Une menace que la France devrait prendre particulièrement au sérieux, moins d’un an avant plusieurs échéances électorales capitales…

Dématérialisation des formalités consulaires

L’inscription au registre des Français de l’étranger est désormais possible en ligne.

Le portail service-public.fr permet également d’actualiser ses données personnelles (situation familiale, votre situation électorale, personnes à prévenir en cas d’urgence, etc.), de renouveler son inscription (celle-ci étant valable 5 ans) ou de signaler son départ.

D’autres pages de ce site permettent d’accéder à des fiches d’informations et divers téléservices en France, à l’international (voir par exemple les pages « Travailler à l’étranger » et « Voyager à l’étranger« ).

 

 

Juin 21 2016

Imputation des moins-values de valeurs mobilières

Fiscalité non résidentsQuestion écrite n° 22465 adressée à M. le ministre des finances et des comptes publics(JO du 23 juin 2016) :
Mme Joëlle Garriaud-Maylam attire l’attention de M. le ministre des finances et des comptes publics sur les modalités de détermination des gains nets issus de la cession de valeurs mobilières, droits sociaux et titres assimilés et plus particulièrement de la compensation des plus et des moins-values.
Le 11° de l’article 150-0 D dispose : « 11. Les moins-values subies au cours d’une année sont imputables exclusivement sur les plus-values de même nature réalisées au cours de la même année ou des dix années suivantes. » Depuis l’arrêt du Conseil d’État du 12 novembre 2015, il apparaît que la compensation est effectuée par le contribuable avant application des abattements pour durée de détention. « En outre, cette décision offre la faculté au contribuable de répartir l’imputation de cette moins-value sur une ou plusieurs plus-values imposables de son choix » (§440 du BOI-PVVM-PVBMI-20-10-40).
Aussi, elle lui demande de préciser les limités des facultés ouvertes au contribuable. Elle lui demande s’il dispose uniquement de la liberté de ventiler les moins-values de l’année ou en report ou s’il peut également choisir de ne pas imputer la totalité desdites moins-values.
Réponse de M. le ministre de l’économie et des finances (JO du 11/05/2017, page 1796) :
Les gains nets de cession de valeurs mobilières et droits sociaux des particuliers sont par principe imposables suivant le barème progressif de l’impôt sur le revenu après application, le cas échéant, des abattements d’assiette mentionnés à l’article 150-0 D ou à l’article 150-0 D ter du code général des impôts (CGI). Lorsqu’au cours d’une année, le contribuable a réalisé des plus-values imposables et, par ailleurs, dispose de moins-values imputables (moins-values de la même année ou des années antérieures reportées dans les conditions prévues au 11 de l’article 150-0 D du CGI), il convient pour lui de procéder à l’imputation des moins-values sur les plus-values avant application des abattements pour durée de détention.
En effet, dans sa décision n°  390265 du 12 novembre 2015, le Conseil d’État a jugé que : « les gains nets imposables sont calculés après imputation par le contribuable sur les différentes plus-values qu’il a réalisées, avant tout abattement, des moins-values de même nature qu’il a subies au cours de la même année ou reportées en application du 11 [de l’article 150-0 D du CGI] précité, pour le montant et sur les plus-values de son choix, et que l’abattement pour durée de détention s’applique au solde ainsi obtenu, en fonction de la durée de détention des titres dont la cession a fait apparaître les plus-values subsistant après imputation des moins-values ». Ainsi, cette décision offre la faculté au contribuable ayant réalisé plusieurs plus-values imposables de choisir librement celles sur lesquelles il impute ses moins-values disponibles.
En revanche, elle ne lui offre pas la possibilité de choisir l’année au titre de laquelle il procède à l’imputation de ces moins-values. Dès lors que le contribuable réalise une ou plusieurs plus-values au titre d’une année, il procède à l’imputation de ses moins-values disponibles sur les plus-values de son choix. Les moins-values disponibles s’entendent des moins-values de l’année et de celles en report des années antérieures, les plus anciennes s’imputant prioritairement. Lorsque la compensation entre les plus-values de l’année et les moins-values disponibles (moins-values de la même année et, le cas échéant, des années antérieures) fait apparaître un solde positif, ce solde est imposable à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Pour la détermination de l’assiette soumise à l’impôt sur le revenu, chaque plus-value composant ce solde est, le cas échéant, réduite de l’abattement pour durée de détention qui lui est applicable, toutes conditions étant remplies. En revanche, lorsque la compensation entre les plus-values de l’année et les moins-values disponibles ne fait pas apparaître de solde imposable (total des moins-values imputables supérieur aux plus-values disponibles de l’année), les moins-values non imputées demeurent, pour le reliquat supérieur aux plus-values imposables de l’année, imputables sur les plus-values des années suivantes pour le calcul de l’assiette de l’impôt sur le revenu dans les conditions prévues au 11 de l’article 150-0 D du CGI.
Le contribuable ne peut pas par conséquent choisir « de ne pas imputer la totalité des moins-values. ».
Les positions exprimées dans les réponses ministérielles aux questions écrites n°  14224 de M. Michel Vaspart et n°  89485 de M. Lionel Tardy, publiées respectivement au Journal officiel Sénat du 30 mars 2017 (page 1274) et au Journal officiel Assemblée nationale du 4 avril 2017 (page 2260), sont rapportées.

Juin 20 2016

Détachements d’enseignants dans le réseau français à l’étranger

Question écrite n° 22438 adressée à Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (JO du 23/06/2016) :

Mme Joëlle Garriaud-Maylam attire l’attention de Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur les réticences de certains rectorats à autoriser le détachement d’enseignants dans des écoles françaises à l’étranger.

De tels détachements sont pourtant à la fois utiles aux écoles françaises à l’étranger, notamment dans une perspective de promotion de notre modèle éducatif et de la francophonie, et très bénéfiques pour le système éducatif hexagonal, les enseignants ayant vécu une telle expérience pouvant contribuer à l’ouverture internationale de nos écoles.

Elle demande quelles mesures elle envisage pour favoriser les expériences internationales des enseignants de l’éducation nationale.

Réponse de M. le ministre de l’éducation nationale (18/01/2018, page 192) :

La mobilité des enseignants à l’étranger constitue un enjeu majeur pour le rayonnement de la France et contribue à la valorisation et à la diversification des carrières des enseignants. Elle doit être soutenue. Ainsi, plus de 9 000 personnels enseignants titulaires des premier et second degrés sont actuellement détachés dans ce cadre, principalement auprès de l’agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) mais aussi d’autres opérateurs comme la mission laïque française (Mlf) ou l’association franco-libanaise pour l’éducation et la culture (AFLEC), ou encore directement auprès d’un des établissements d’enseignement français à l’étranger homologués.

En outre, l’ensemble des demandes de renouvellement des détachements pour l’étranger a été accordé pour la rentrée scolaire 2017-2018.

Toutefois, quelques enseignants se sont vu refuser leur détachement, essentiellement dans le premier degré, compte tenu des tensions rencontrées dans certains départements pour couvrir l’ensemble des besoins d’enseignement.

La volonté de maintenir et de développer une présence de l’enseignement français à l’étranger qui soit de qualité, volonté que le ministère de l’éducation nationale partage et porte, se doit d’être compatible avec la garantie du maintien d’un service public de l’enseignement de qualité en France. Les ressources en personnels enseignants susceptibles de répondre aux besoins d’enseignement peuvent être plus ou moins importantes selon les disciplines et les académies, voire les départements dans le premier degré. La proportion de refus de détachements justifiés par les nécessités de service peut donc en effet varier, selon le niveau de tension effectivement constaté sur les ressources enseignantes dans la préparation de la rentrée scolaire.

Le ministère de l’éducation nationale étudiera, en lien avec l’AEFE et ses autres partenaires, le meilleur moyen de concilier les besoins des élèves en France et la nécessité de pourvoir les postes à l’étranger.

Juin 16 2016

L’inscription au registre consulaire désormais possible en ligne

La dématérialisation de la procédure d’inscription au registre mondial des Français établis hors de France est une bonne nouvelle. Bataillant depuis des années en faveur de simplifications administratives pour les Français de l’étranger, je m’en réjouis vivement.

L’obligation de se déplacer au consulat pour effectuer cette démarche était très pénalisante pour de nombreux compatriotes, notamment ceux résidant loin de leur consulat. Il faut espérer que cette simplification incitera davantage les Français de l’étranger à s’inscrire à ce registre.

Cette démarche, gratuite et facultative, est vivement recommandée. Elle permet de s’inscrire sur la liste électorale consulaire, d’être contacté par le consulat en cas de problème de sécurité das la zone de résidence, et facilite d’autres démarches administratives liées à l’expatriation (notamment une demande de bourse scolaire) ou au retour en France.

Pour effectuer la démarche en ligne, il suffit de disposer de remplir un formulaire et d’envoyer le scan de trois documents : passeport ou carte d’identité, justificatif de résidence dans le pays et photographie d’identité.

S’inscrire en ligne

Juin 15 2016

Sanctions en Russie – Un vrai cas de conscience

france-russieL’examen par le Sénat du projet de résolution visant à alléger les sanctions imposées à la Russie m’a posé un vrai cas de conscience.

Par principe, j’ai toujours été opposée aux sanctions économiques, dont j’estime les effets diplomatiques limités. Elles jouent davantage sur la palette émotionnelle et symbolique que politique et n’ont jamais fait preuve d’une grande efficacité diplomatique. Dans le cas russe, deux ans après l’imposition des sanctions, leur efficacité pour restaurer la pleine souveraineté du gouvernement ukrainien sur son territoire semble pour le moins limitée. Les sanctions économiques ont également de graves effets collatéraux. En de multiples pays les sanctions économiques et autres embargos ont au contraire donné lieu à une aggravation de la corruption. Sans parler évidemment des effets pervers pour le commerce extérieur – et en première ligne nos exportateurs (en particulier, dans le cas de la Russie, nos agriculteurs) et nos entrepreneurs établis dans le pays visé.

Par contre j’ai toujours pensé que des sanctions personnelles ciblées étaient beaucoup plus utiles car touchant les véritables responsables et/ou les oligarques corrompus. C’est d’ailleurs une approche défendue par le GOPAC, l’Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption.

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