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Mar 19 2013

Représentation des Français hors de France – affiche électorale unique

L’amendement n° 68, présenté par Mme Garriaud-Maylam, est ainsi libellé :

Après l’alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Dans chaque circonscription, l’État réalise et imprime une affiche électorale unique reproduisant la liste des candidats ou les listes de candidats ainsi qu’un résumé de leur circulaire établi par les candidats en un nombre de signes fixé par décret. Cette affiche est apposée à l’intérieur des locaux des ambassades et des postes consulaires et des bureaux de vote ouverts dans d’autres locaux, pendant la durée de la campagne électorale.

La parole est à Mme Joëlle Garriaud-Maylam.

Mme Joëlle Garriaud-Maylam. Cet amendement vise à réduire l’impact budgétaire et environnemental de l’élection et à améliorer l’égalité de traitement entre candidats. On reproche très souvent aux parlementaires de ne défendre que des dispositions impliquant de nouvelles dépenses. Pour le coup, mes chers collègues, je vous propose une importante mesure d’économie !

En effet, mon amendement a pour objet d’instaurer une affiche électorale unique, présentant l’ensemble des candidats ou des listes de candidats. Sur cette affiche pourrait également figurer un résumé de la profession de foi de chacun, rédigé par les candidats dans un nombre de signes limité, fixé par décret. Cette affiche, qui serait imprimée par l’État, pourrait être apposée à l’intérieur des locaux des ambassades et des postes consulaires et des bureaux de vote ouverts dans d’autres locaux, pendant la durée de la campagne électorale.

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Mar 19 2013

Représentation des Français hors de France – information des électeurs

L’amendement n° 78, présenté par Mme Garriaud-Maylam, est ainsi libellé :

Alinéa 1

Remplacer les mots :

ou, à défaut

par le mot :

et

La parole est à Mme Joëlle Garriaud-Maylam.

Mme Joëlle Garriaud-Maylam. La rédaction actuelle de cet article ne permet l’envoi d’une information par voie postale que « par défaut », quand aucune adresse électronique n’aura été fournie à l’administration. Cet amendement vise à rétablir l’envoi de la notice d’information sur les élections par courrier postal à l’ensemble des électeurs.

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Mar 19 2013

Représentation des Français hors de France – financement de la campagne électorale

Prise de parole sur l’article 29 nonies :

Sur cet article, j’avais déposé un amendement d’appel, relatif au remboursement des frais de transport en circonscription des candidats ayant recueilli plus de 5 % des suffrages exprimés.

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Mar 19 2013

Représentation des Français hors de France – non-cumul des mandats

L’amendement n° 66, présenté par Mme Garriaud-Maylam, est ainsi libellé :

Avant l’alinéa 1

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Les sénateurs représentant les Français établis hors de France et les députés élus par les Français établis hors de France ne peuvent pas faire acte de candidature à un mandat de conseiller consulaire.

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Mar 19 2013

Représentation des Français hors de France – moyens alloués à l’AFE

Prise de parole sur l’article 29 :

Cet article renvoie à un futur décret la détermination des règles relatives au statut des élus à l’AFE, tant en termes de remboursement forfaitaire des frais de mandat que d’assurance. S’il n’est pas anormal que ces décisions relèvent du pouvoir réglementaire, des informations précises quant aux orientations du Gouvernement auraient apporté un éclairage utile aux débats parlementaires en la matière.

En effet, tout laisse à penser que l’AFE sera dépourvue de moyens matériels. Le Gouvernement ne cesse d’insister sur le rôle des conseillers consulaires en tant qu’élus locaux. Cependant, il fait preuve d’un impressionnant mutisme quant à sa vision de la future AFE. Les articles relatifs aux missions de cette dernière demeurent plus que généraux, et la question des moyens mis à sa disposition est renvoyée à un décret ultérieur.

Les seules informations chiffrées dont nous disposons figurent dans l’étude d’impact, et elles ne sont ni précises ni rassurantes. De fait, pour l’heure, ne sont budgétés que le coût d’une réunion annuelle à Paris d’une durée d’une semaine et le remboursement des frais de transport y afférents.

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Mar 19 2013

Représentation des Français hors de France – compétences de l’AFE

Défense de 2 amendements, relatifs d’une part aux domaines de compétence de l’AFE et, d’autre part, à l’interaction entre les conseillers consulaires et les membres de l’AFE :

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Mar 18 2013

Représentation des Français hors de France – présence des parlementaires à l’AFE

L’amendement n° 72 rectifié, présenté par Mme Garriaud-Maylam, est ainsi libellé :

Après l’article 20 C

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les députés élus par les Français établis hors de France et les sénateurs représentant les Français établis hors de France sont membres de l’Assemblée des Français de l’étranger, sans voix délibérative.

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Mar 18 2013

Représentation des Français hors de France – moyens alloués aux conseils consulaires

Prise de parole sur l’article 19 :

L’ayant déjà évoqué à l’article 2, je ne reviendrai pas ici sur le problème du flou entourant les objectifs et attributions des conseils consulaires. Je trouve cependant un peu étonnant que les parlementaires soient amenés à voter une loi sans être en mesure d’en apprécier réellement les conséquences pratiques. L’étude d’impact n’apporte, en effet, aucune réponse satisfaisante à cette question fondamentale de la définition des missions et compétences des conseillers consulaires, qui sont pourtant présentés comme le pilier fondamental de la réforme. Et cet article 19 se contente de renvoyer à un décret en Conseil d’État pour ces informations essentielles. Je regrette ainsi que les parlementaires n’aient pas été rendus destinataires du projet de décret, d’autant que l’on nous a dit que celui-ci était prêt depuis quelque temps déjà.

Outre la délimitation des attributions, l’organisation et le fonctionnement des conseils consulaires, l’article 19 renvoie à un décret en Conseil d’État la question des indemnités et remboursements forfaitaires auxquels peuvent prétendre les élus.

Est ainsi éludée la question cruciale des moyens mis à la disposition des élus de terrain. Des élus dépourvus de moyens suffisants seront incapables de se déplacer au sein de leur circonscription. En France, il n’en coûte à un conseiller municipal – ou un conseiller général – qu’un ticket de bus ou de métro pour aller à la rencontre des habitants de sa circonscription.

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Mar 18 2013

Représentation des Français hors de France – rôle des conseils consulaires

Intervention sur l’article 2 du projet de loi, et amendements :

Cet article, le premier du chapitre dédié aux conseils consulaires, devrait clairement établir leur mission et leurs objectifs. Or la seule indication qui est fournie est qu’ils sont chargés de « formuler des avis sur les questions consulaires ou d’intérêt général » concernant « les Français établis dans la circonscription ». À quelle occasion ? Et à qui sera fourni l’avis ? Comment sera-t-il rendu public ? Quelle en sera la portée ?

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Mar 18 2013

Représentation des Français de l’étranger – discussion générale

Mon intervention dans la discussion générale du Projet de loi sur la représentation des Français hors de France :

Monsieur le président, madame le ministre, mes chers collègues, la réforme dont nous débattons aujourd’hui me paraît apporter, sous une apparence séduisante, une série de réponses hâtives et inadaptées à de vraies questions.

C’est à partir d’un diagnostic posé depuis de longues années par l’Assemblée des Français de l’étranger elle-même que le Gouvernement justifie cette réforme. Oui, il faut renforcer la démocratie de proximité et accroître le rôle des élus de terrain ! Oui, il faut élargir le collège électoral des sénateurs représentant les Français établis hors de France – c’est une nécessité absolue ! Oui, il faut lutter contre l’abstention !

Mais, semble-t-il, le Gouvernement cherche moins à répondre à ces questions qu’à imposer, à la va-vite, des objectifs électoraux, quitte à aller à l’encontre des intentions officiellement énoncées. Comment expliquer, sinon, la précipitation actuelle ? Au lieu de se laisser un peu de temps pour organiser une réforme ambitieuse et concertée, le Gouvernement opte pour le passage en force, avec pour principal objectif de remodeler le collège des grands électeurs avant les sénatoriales de 2014.

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Mar 18 2013

Représentation des Français hors de France – motion d’irrecevabilité

Considérant que ce projet de loi viole la Constitution, j’ai déposé une motion d’irrecevabilité, que j’ai défendue avec les arguments suivants :

Monsieur le président, madame le ministre, mes chers collègues, deux dispositions du projet de loi relatif à la représentation des Français établis hors de France portent atteinte à des principes constitutionnels. Il s’agit, d’une part, de l’amputation du mandat des conseillers à l’AFE de la série A et, d’autre part, des nouvelles modalités de scrutin pour l’élection des sénateurs représentant les Français de l’étranger.

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Mar 18 2013

Prorogation du mandat des membres de l’Assemblée des Français de l’étranger – motion d’irrecevabilité

Considérant que ce projet de loi est contraire à la Constitution, j’ai déposé une motion d’irrecevabilité, que j’ai défendue avec les arguments suivants :

Monsieur le président, madame le ministre, mes chers collègues, l’article unique du projet de loi portant prorogation du mandat des membres de l’AFE enfreint plusieurs principes constitutionnels essentiels, fondements mêmes de la souveraineté nationale telle qu’elle est définie à l’article 3 de la Constitution.

Ce projet de loi vise en effet à proroger le mandat de la moitié des conseillers à l’AFE – ceux de la série B : Europe, Asie et Levant – d’une année supplémentaire. Ces conseillers, élus en 2006 pour six ans, avaient vu leur mandat prorogé d’un an, une première fois, par la loi n° 2011-663 du 15 juin 2011. Selon la législation en vigueur, leur mandat expire donc en juin 2013. Le présent projet de loi propose une seconde prorogation de ce mandat, pour une durée maximale d’une année supplémentaire.

Cet allongement, dont le rapport de la commission des lois souligne le caractère « sans précédent au regard des prorogations de mandat les plus récentes », soulève plusieurs difficultés d’ordre constitutionnel.

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Mar 12 2013

Assurance chômage des français ayant travaillé dans un autre pays de l’union européenne

Question orale sans débat n°244, adressée à M. le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social :

Monsieur le ministre, je souhaite vous interroger sur l’accès à l’assurance chômage pour les Français ayant travaillé dans un autre pays de l’Union européenne.

Selon les derniers chiffres de l’INSEE, publiés jeudi dernier, 10,2 % de la population active était au chômage en France métropolitaine au quatrième trimestre de 2012. Un tel niveau n’avait pas été atteint depuis le printemps 1999. Même durant la crise des années 2008 et 2009, le taux de chômage n’avait pas franchi ce seuil.

Les jeunes sont les plus touchés. Plus d’un quart d’entre eux sont aujourd’hui au chômage. D’après un sondage Deloitte-IFOP publié il y a deux semaines, 27 % des jeunes diplômés cherchant un travail pensent que leur avenir professionnel se situe à l’étranger plutôt qu’en France. Bien souvent, ceux qui partent ne bénéficient pas de contrats mirifiques, mais plutôt de contrats de volontariat international en entreprise ou de contrats locaux.

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Mar 12 2013

Devenir de l’agence nationale pour l’indemnisation des Français d’Outre-mer

Question écrite n° 05307 adressée à M. le ministre de l’économie et des finances (JO du 14/03/2013) :

Mme Joëlle Garriaud-Maylam interroge M. le ministre de l’économie et des finances sur le devenir de l’Agence nationale pour l’indemnisation des Français d’Outre-mer (ANIFOM). Elle rappelle que le décret n°70-982 du 27 octobre 1970 relatif à l’organisation, au fonctionnement et au contrôle de l’agence nationale pour l’indemnisation des Français d’outre-mer, tel que modifié au 1er janvier 2013, dispose que l’ANIFOM est placée sous la tutelle du ministre de l’économie et des finances.

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Mar 12 2013

Accessibilité du dispositif d’interdiction de sortie du territoire d’un mineur sans l’autorisation des deux parents

Question écrite n° 05306 adressée à Mme la garde des sceaux, ministre de la justice (JO du 14/03/2013) :

Mme Joëlle Garriaud-Maylam attire l’attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur l’affaiblissement du dispositif de prévention des déplacements illicites d’enfants engendré par le décret n° 2012-1037 du 10 septembre 2012 relatif à la mise en œuvre de l’interdiction de sortie du territoire du mineur sans l’autorisation des deux parents.

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Le service central d’état civil (SCEC) – Informations pratiques

Le service central d’état civil (SCEC) du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, situé à Nantes, centralise tous les actes d’état civil des Français de l’étranger.

Il est compétent pour :

  • délivrer des copies et des extraits d’actes d’état civil concernant les Français pour lesquels un événement est survenu à l’étranger (naissance, mariage, union civile, reconnaissance d’enfants, adoption, décès…) ;
  • établir les actes d’état civil de toute personne acquérant la nationalité française, par décret ou par déclaration.

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Mar 09 2013

Session plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger

Hélène Conway et Sylvain Itté à l'AFE (Photo Olivier Bolvin / MAE)

La réforme de la représentation des Français de l’étranger a été au cœur de la 18e session plénière de l’AFE et, en particulier, des travaux de sa commissions de lois à laquelle j’appartiens. La session se tenant quelques jours seulement avant l’examen au Sénat des projets de loi portant cette réforme, elle a été particulièrement utile pour nourrir l’argumentation des parlementaires.

Toutes sensibilités politiques confondues, les élus ont tenu à souligner le manque d’ambition et les errements d’une réforme pourtant attendue depuis longtemps. Le collège des vice-présidents a fait une communication commune :  « Considérant que le projet gouvernemental de réforme de la représentation des Français de l’étranger ne tient pas suffisamment compte de l’avis adopté à l’unanimité par les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger en septembre 2012, le collège des vice-présidents de l’AFE affirme son désaccord avec de nombreuses dispositions du projet, éloigné des attentes des Français de l’étranger, affirme que les propositions ne correspondent pas à l’objectif de représentation démocratique des Français de l’étranger et affirme que ces propositions provoqueront une confusion dommageable à ladite représentation. »

Interpellant la Ministre au nom du groupe socialiste, Marc Villard a également souligné que « ce projet était bien en deçà des ambitions que, les uns et les autres, nous nourrissions pour la représentation des Français de l’étranger, pour le devenir de notre Assemblée. »

Après 3 jours d’auditions et de débats en commission des lois, et après un échange de l’ensemble des membres de l’AFE avec la Ministre Hélène Conway, l’AFE a adopté à l’unanimité un nouvel avis.

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Mar 09 2013

Vive inquiétude à l’Assemblée des Français de l’étranger (Le Figaro)

Le Figaro, samedi 9 mars 2013, p. 36 / Confidentiels :


Vive inquiétude à l’Assemblée des Français de l’étranger

Le projet de réforme de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), qui compte 155 membres élus par les Français inscrits dans nos services consulaires, provoque une levée de boucliers.

Le gouvernement veut en réduire le nombre à 82 membres, élus par des grands électeurs.

La sénatrice centriste Joëlle Garriaud-Maylam (photo) s’insurge contre ce projet, destiné, selon elle, à favoriser la gauche.

L’AFE dispose de pouvoirs consultatifs auprès du gouvernement.

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Source : LeFigaro.fr

Mar 08 2013

Pensions alimentaires : une piste insuffisante ? (Le Monde)

La ministre déléguée au droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, s’est prononcée, vendredi 8 mars, en faveur d’un « dispositif de garantie pour les pensions alimentaires ». Dans un entretien au Figaro, celle qui est aussi porte-parole du gouvernement estime que les caisses d’allocation familiale (CAF) devraient verser les pensions alimentaires en cas de défaillance du payeur :

« Nous allons créer un dispositif de garantie pour les pensions alimentaires. Près de la moitié des femmes seules qui vivent dans la précarité ne touchent pas ces pensions. Nous allons leur permettre de se tourner vers les caisses d’allocations familiales, qui prendront le relais des débiteurs défaillants et pourront ensuite faire jouer les mécanismes de recouvrement dont elles disposent pour se tourner vers ces pères qui ne répondent pas à leurs devoirs. C’est une évolution très attendue, qui s’appuiera sur les mécanismes actuels de l’allocation de soutien familial. »

Quelqu’un a-t-il déjà évoqué cette piste ?

Cette proposition réveille certains souvenirs. Elle n’est, en effet, pas sans rappeler celle émise voilà précisément un an – Journée des droits des femmes oblige – par… Nicolas Sarkozy.

Le 8 mars 2012, le candidat de l’UMP annonçait, sur RMC et BFMTV : « Tant de pensions alimentaires ne sont pas payées ! Je propose la création d’une agence qui recouvrera les pensions alimentaires en lieu et place d’une femme abandonnée par le père de ses enfants. » Le chef de l’Etat sortant voulait, grâce à cette agence, mieux contrôler le versement des pensions en croisant les fichiers du fisc pour identifier qui paye et qui reçoit. Une proposition reprise d’une idée émise en 2011 par la sénatrice UMP Joëlle Garriaud-Maylam.

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Fév 28 2013

Divorces : l’Europe doit harmoniser ses politiques (Le Monde)

Par Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice représentant les Français établis hors de France et Philippe Boulland, député européen

Entre le mariage homosexuel et les coups d’éclat médiatiques de pères divorcés dénonçant le partage de l’autorité parentale, les évolutions du mariage et du divorce sont au cœur de l’actualité.

Un scandale reste pourtant largement ignoré : celui du traitement de certains divorces binationaux. Les parents concernés doivent-ils céder à la surenchère médiatique et poser des actes désespérés pour se faire enfin entendre de leur gouvernement ?

Nous nous battons depuis des années sur la question des divorces en Europe. Les problèmes de pensions alimentaires et de partage de l’autorité parentale sont exacerbés dès qu’ils impliquent des États différents.

Des centaines de parents sont entraînés dans des procédures juridiques interminables et confrontés à des administrations aux discours contradictoires. Désespérés, certains en viennent à enfreindre la loi pour retrouver l’enfant dont ils ont « légalement » été séparés.

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Fév 28 2013

Politique immobilière française aux Pays-Bas

Question écrite n° 04951 adressée à M. le ministre des affaires étrangères :

Mme Joëlle Garriaud-Maylam interroge M. le ministre des affaires étrangères sur l’opportunité de la mise en vente de la Maison Descartes, abritant actuellement l’Institut français des Pays-Bas.

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Fév 28 2013

Défense de la francophonie dans les organisations internationales

Question n° 05068 adressée à Mme la ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée de la francophonie, publiée le 28/02/2013 :

Mme Joëlle Garriaud-Maylam interroge Mme la ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée de la francophonie, sur les exigences et actions de l’Etat français pour assurer la pérennité de l’usage du français en France et dans les organisations internationales.

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Fév 26 2013

Des élus UMP dénoncent l’utilisation de mandats d’arrêts européens dans des affaires familiales (AFP)

PARIS, 26 fév 2013 (AFP) – Des élus UMP dénoncent mardi dans un communiqué « l’utilisation abusive de mandats d’arrêt européens par l’Allemagne » dans des affaires de séparations parentales conflictuelles.

La sénatrice des Français de l’étranger Joëlle Garriaud-Maylam et le député européen Philippe Boulland soulignent qu' »en six mois, trois papas français ont été arrêtés en France, suite à un mandat d’arrêt européen émis par l’Allemagne, qui réclame leur extradition dans des affaires de séparations parentales conflictuelles (droits de garde et de visite, pensions alimentaires) ».

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Fév 18 2013

Divorces internationaux : les parents français devraient-ils monter dans une grue ?

Il aura « suffi » à un papa nantais de se retrancher 3 jours et 3 nuits dans une grue pour que les associations SOS Papa et SVP Papa soient reçues par Christiane Taubira et Dominique Bertinotti, sur demande de Jean-Marc Ayrault… les parents séparés d’un conjoint étranger et dont les enfants sont retenus dans un pays tiers devront-ils en venir à de telles extrémités pour se faire entendre ?

L’acte désespéré du père divorcé nantais aura permis de lever le voile sur la difficulté rencontrée par certains pères, en France, pour faire valoir leurs droits parentaux après une séparation ou un divorce. Cette situation devient encore plus complexe lorsqu’un élément international entre en jeu : enfants retenus à l’étranger par leur parent non-français, droits de visite bafoués, pensions alimentaires non versées,… la liste des doléances est longue.

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Fév 14 2013

L’élaboration d’une stratégie genre pour le développement. Enfin des progrès à l’AFD?

Les membres du Comité exécutif de l'AFD

La prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des jeunes filles n’a jusqu’à présent pas constitué une priorité de l’Agence Française de Développement, dont seuls 3 des 18 membres du Conseil d’administration (et aucun des 11 membres du Comité exécutif) sont des femmes. Cela fait plusieurs années que j’attire l’attention des gouvernements successifs quant à l’importance de cet enjeu.

Un pas en avant semble enfin avoir été réalisé avec la remise à Pascal Canfin d’une évaluation de la politique française « genre et développement », qui a rapidement été suivie par la demande faite à l’AFD d’élaborer une telle stratégie pour une meilleure prise en compte de l’égalité femme-homme dans les projets qu’elle mène ou soutient.

Si je me réjouis d’une telle décision, j’ai tenu à interroger le Ministre quant aux moyens concrets dédiés à ce projet. Il semblerait en effet que la seule ressource qui lui soit pour l’instant allouée soit la mise à disposition d’un stagiaire. La définition d’une stratégie et le suivi de sa mise en œuvre me semblent requérir une véritable expertise et l’allocation de moyens spécifiques sur le plus long terme.

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Fév 13 2013

Conduire à l’international : le permis européen change-t-il la donne ?

Depuis le 19 janvier 2013, les règles d’obtention du permis de conduire sont harmonisées dans l’Union européenne. Un nouveau format de permis de conduire va progressivement être mis en place et envoyé aux conducteurs. Le nouveau modèle, au format « carte de crédit », comportera une puce électronique et une bande magnétique. Ce permis sera valable 15 ans, à l’issue desquels il faudra procéder à un simple renouvellement administratif (comme pour une carte nationale d’identité ou un passeport), ne nécessitant ni visite médicale ni nouvel examen de conduite.

Cette évolution m’a donné l’occasion de faire le point sur les règles encadrant la conduite automobile à l’international : dans quels cas peut-on conduire à l’étranger avec son permis français ? Quand faut-il demander un permis international ou un échange de permis ?

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Fév 09 2013

Sénégal : une mission sur la santé

Présidente déléguée du groupe d’amitié France-Afrique de l’Ouest, présidente pour le Sénégal, j’ai tenu à accepter l’invitation de l’ONG Oxfam pour une mission sur le thème du système de soins et de protection sociale au Sénégal, dans la lignée de la promesse faite par le Président Macky Sall d’une couverture médicale universelle.

J’ai eu également le plaisir d’y revoir les dirigeants des ONG locales que j’avais pu aider par une subvention l’an dernier et y tenir une permanence consulaire à l’intention de nos compatriotes de ce pays.

Lire le compte-rendu du déplacement

Fév 08 2013

Mediator : possibilités d’indemnisation pour les Français de l’étranger

La Ministre de la Santé Marisol Touraine, en réponse à l’une de mes questions écrites, indique qu’un patient s’étant vu prescrire du mediator par un médecin en France peut, même s’il a suivi son traitement à l’étranger, déposer une demande d’indemnisation. Elle précise également les modalités de la saisine de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM).

Les victimes résidant à l’étranger, si elles se sont fait prescrire ce médicament hors du territoire français, devront chercher à faire établir la responsabilité du laboratoire devant les juridictions de l’État où elles résident et où elles ont consommé ce médicament, à l’instar des ressortissants de cet État.

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Fév 07 2013

Dispositif de pharmacovigilance

Question écrite n° 04537 adressée à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé, publiée le 07/02/2013 :

Mme Joëlle Garriaud-Maylam interroge Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la réactivité du dispositif français de pharmacovigilance. Elle s’inquiète en effet de la lenteur avec laquelle est instruite l’enquête sur les médicaments à base d’isotrétinoïne prescrits contre l’acné (Roaccutane, Contracné, Curacné, Isotretinoïne Teva, Procuta), soupçonnés d’entraîner chez certains patients des troubles psychiatriques graves, voire des suicides.

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Fév 05 2013

Armes totalement autonomes

Question écrite n° 04498 adressée à M. le ministre de la défense, publiée au Journal Officiel le 07/02/2013 :

Mme Joëlle Garriaud-Maylam interroge M. le ministre de la défense quant à la doctrine française en matière d’armes totalement autonomes, également surnommées « robots tueurs ».

Ces armes n’existent pas encore, mais plusieurs armées seraient en train d’en mettre au point ou se seraient déjà dotées d’engins précurseurs, illustrant la tendance au recours à des machines de plus en plus autonomes sur le champ de bataille. Le développement de tels armements soulève un certain nombre de questions sur le plan éthique et juridique : ces robots sont par nature dénués des qualités humaines entrant en jeu dans la prise de décisions militaires. Outre la difficulté à prévenir les violations du droit international humanitaire, des armes totalement autonomes rendraient aussi plus difficile l’identification d’une responsabilité juridique en cas de crime de guerre.

En novembre 2012, Human Rights Watch, International Human Rights Clinic et les prix Nobel de la paix de la Nobel Women’s Initiative ont à la fois réclamé l’élaboration d’un traité international qui interdirait formellement la mise au point, la production et l’utilisation d’armes complètement autonomes et appelé individuellement les États à édicter des lois et à adopter des politiques visant à empêcher la mise au point, la production et l’utilisation de telles armes à l’échelon national.

Elle souhaiterait savoir si la France prévoit de s’impliquer dans une réflexion et une action sur ce thème. Suite au rôle pionnier joué par notre pays dans l’élaboration et la progressive universalisation des accords d’Oslo sur les armes à sous-munitions, il semblerait en effet particulièrement opportun de s’engager de manière la plus précoce possible sur cette thématique émergente.

Réponse de M. le ministre de la défense (JO du 25/07/2013, page 2179) :

Les forces armées françaises ne possèdent pas et ne prévoient pas de se doter de systèmes d’armes robotisés à capacité d’ouverture de feu autonome. En effet, les concepts d’emploi adoptés par la France requièrent une pleine responsabilité du militaire dans la décision de recourir à l’usage des armes.

Par ailleurs, si un nombre croissant de fonctionnalités de systèmes d’armes militaires, par leur automatisation, voire leur autonomie, peut permettre de mieux respecter les principes de proportionnalité et de discrimination prévus par le droit international humanitaire (DIH) et de préserver de nombreuses vies, la France considère que ce type d’armes n’offre toutefois pas de garanties absolues au regard de l’ensemble des règles du DIH et continuent, par conséquent, de soulever des questions d’ordre éthique. Aussi, les enjeux éthiques, juridiques et sociétaux que pose la robotique dans ses usages militaires, mais également civils, sont discutés très en amont et de manière critique et responsable au sein du ministère de la défense.

En effet, depuis plus de trois ans, le programme de colloques « robotisation du champ de bataille » du centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et les initiatives du pôle éthique de la direction des affaires stratégiques ont permis d’inscrire activement la France dans la réflexion menée à l’échelon international autour de ces sujets fondamentaux.

Par ailleurs, si ces questions venaient à être portées dans une enceinte multilatérale, la France privilégierait le cadre onusien de la Convention de 1980 sur certaines armes classiques, adoptée à Genève le 10 octobre 1980 par la Conférence des Nations Unies, qui vise à réduire les souffrances humaines en établissant un cadre normatif permettant de mieux contrôler l’utilisation de certains matériels spécifiques. C’est en effet, selon la France, le seul forum de désarmement conventionnel capable de rassembler tous les acteurs militaires et industriels et d’assurer ainsi l’universalité d’un éventuel nouvel instrument de droit international, contrairement à la convention d’Ottawa, relative aux mines antipersonnel, et celle d’Oslo, traitant des armes à sous-munitions, auxquelles les plus grandes puissances militaires (États-Unis, Russie, Chine, Inde, Pakistan, Israël…) ne sont pas parties.

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