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Mai 24 2023

Rencontre avec le 1er vice-Président du Parlement ukrainien au Sénat (24 mai)

Très heureuse de retrouver au Sénat hier, après nos quatre jours de réunions à Luxembourg pour l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, Oleksandr Korniyenko, 1er vice-Président du Parlement ukrainien. Au fil de nos rencontres OTAN depuis le début de la guerre d’agression russe, notamment à Lviv, Kiev et Bruxelles, Oleksandr, comme d’ailleurs les autres députés membres de la délégation ukrainienne à l’AP-OTAN qui se battent avec tant de courage pour la défense de leur pays, est devenu un véritable ami. Contrairement aux précédentes fois, nous n’avons pas parlé défense, sécurité et droit international, mais agriculture, coopération décentralisée et entrepreneuriat, dans le cadre de notre groupe d’amitié interparlementaire France-Ukraine que préside Nadia Sollogoub.

Avec Oleksandr Korniyenko

Mai 17 2023

Résolution pour la reconnaissance du génocide ukrainien de 1932-1933 (17 mai)

Enfin !!! Ayant déposé une proposition de Résolution pour la reconnaissance du génocide ukrainien de 1932-1933, l’ “Holodomor” (extermination par la faim) le 9 décembre dernier, j’avoue que je m’agaçais un peu qu’elle mette tant de temps à être inscrite à l’ordre du jour, alors même que le Président du parlement ukrainien Ruslan Stefantchuk, en visite officielle à Paris le 1er février dernier, m’avait fait l’honneur de la saluer dans son discours en invitant tous mes collègues parlementaires à la voter. J’aurais tant aimé que la France soit le premier pays à adopter une telle Résolution condamnant les exactions commises par Staline pour bloquer les revendications d’indépendance des Ukrainiens, afin d’appeler la Russie à ne pas répéter ces crimes abjects, ces viols, assassinats et déportations d’enfants 90 ans plus tard…

Enfin, la date d’examen de cette proposition de Résolution fut fixée pour ce mercredi 17 mai. Et même si je rageais que l’examen de ma Résolution tombe une veille de grand week-end de l’Ascension (que je passerai à présider la session de Printemps de l’Assemblée parlementaire OTAN qui se tiendra au Luxembourg jusqu’à lundi) et que pire encore, elle ait lieu au même moment qu’une audition de la Ministre Catherine Colonna par ma propre commission des Affaires étrangères (sans parler de la réunion consulaire à Londres qu’il m’a fallu aussi manquer !) j’ai été agréablement surprise du nombre relativement élevé d’inscrits dans la discussion avant la prise de parole du ministre Olivier Becht, dont le président du groupe des Socialistes Patrick Kanner et celui des Indépendants -et ami de longue date – Claude Malhuret, sans oublier bien sûr Nadia Sollogoub, la très dynamique Présidente du groupe d’amitié France-Ukraine, une amie et complice très engagée dans notre lutte commune en soutien à l’Ukraine. J’ai aussi été très honorée de la présence en tribune d’honneur de l’Ambassadeur d’Ukraine Vadim Omoloshenko et de son Conseiller politique Oleksander Shuiskyi.

Au final sur 343 votants, 327 ont voté en faveur de cette Résolution et 16 ont voté contre : les 15 sénateurs communistes et un élu de Moselle.

Une grande victoire !

Une belle réussite donc et une grande fierté lorsque l’ambassadeur en Ukraine Étienne de Poncins (que j’avais tenu à saluer pour son travail et celui de son équipe, ainsi que celui de tous les Français, notre élu, nos enseignants, nos humanitaires ayant choisi de rester malgré les dangers pour aider l’Ukraine) m’annonça que l’adoption de la Résolution avait été saluée par un tweet du ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba, mais surtout par le Président Zelinsky, en ukrainien et en anglais. Ce tweet saluait la “décision historique” du Sénat de reconnaître l’Holodomor de 1932-1933 en tant que génocide et exprimait la reconnaissance du Président Zelinsky envers tous les Sénateurs ayant initié ou soutenu la Résolution, ajoutant que c’était un autre pas important vers le retour d’une justice historique et le devoir de mémoire envers des millions d’Ukrainiens qui moururent de faim…

Mai 16 2023

À l’Institut de France (16 mai)

Très belle cérémonie de la Fondation Stéphane Bern sous la présidence du Chancelier Xavier Darcos, en présence de Madame Brigitte Macron, de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak et du ministre des transports Clément Beaune, du Prince Michel de Grèce et du duc et de la duchesse de Marlborough .

Remise de prix

Trois prix ont été remis, l’un à Clément Oury pour son livre sur John Churchill, 1er duc de Marlborough.

Le second aux Fontaines Wallace (pour beaucoup d’étrangers un symbole de Paris où l’on en dénombre 107) et le troisième au réseau Églises Ouvertes, salué par l’Académicien Adrien Goetz dans un magnifique discours. Magnifiques aussi étaient les discours du grand-maître de la soirée Stéphane Bern et de Michel de Grèce qui a beaucoup insisté sur l’importance de la transmission du goût de l’Histoire aux jeunes générations, associant Histoire et racines.

Avec le Duc et la Duchesse de Marlborough

Merci enfin à Brigitte Macron pour avoir, dans son discours tout en finesse et bienveillance, mentionné notre soirée “Prix du Rayonnement français” du 30 mars dernier au Quai d’Orsay et le Prix attribué à Stéphane Bern pour le Rayonnement culturel qu’elle nous a fait l’honneur de lui remettre elle-même.

Mai 12 2023

80ème anniversaire du 501ème régiment de chars de combat (12 mai)

Gloire au 501ème et à nos Armées 🇫🇷

C’est sous une pluie torrentielle qu’a eu lieu ce vendredi 12 mai une très belle cérémonie dans les jardins du Luxembourg en l’honneur du mythique 501ème régiment de chars de combat et du 80ème anniversaire de sa recréation au sein des Forces Françaises Libres à Sabratha en Tripolitaine.

Histoire du régiment

Créé en mai 1918, le 501ème s’est illustré dans de nombreuses batailles des deux guerres mondiales et en Indochine, et a notamment pris part à la bataille de Narvik d’avril 1940, la toute première victoire militaire des Forces Alliées sous le commandement du Général français Antoine Béthouart (qui deviendra ensuite Sénateur des Français de l’étranger – tout d’abord du Maroc – en 1955 et participera la même année à la création de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN dont il sera le premier Président français quatre ans plus tard) puis en 1942, avec la 8ème Armée britannique, à celles d’Al Alamein et Médenine.

En avril 44, ce “régiment glorieux” (selon les mots du Général de Gaulle) rejoignait l’Angleterre avec la 2e DB puis débarquait en France le 3 août pour aller participer à la libération de Paris les 24 et 25 août 1944, de Strasbourg ensuite et finir la campagne en s’emparant du Berghof d’Hitler à Berchtesgaden, le 5 mai 1945.

Le Général Leclerc – dont la famille était présente à la cérémonie – dira d’eux : “jamais le 501ème ne m’a déçu”. Et comment pourrait-on être déçu puisqu’en 10 mois de campagne, le 501ème infligea des pertes considérables à l’armée allemande (78 chars, 90 canons, 150 véhicules et 6000 prisonniers dont le Général von Choltitz qui commandait les troupes allemandes à Paris).

Ce vendredi aussi, leur résilience face à cette pluie torrentielle et ininterrompue pendant plus d’une heure alors qu’ils étaient en uniforme d’été et petites chemisettes m’a beaucoup impressionnée…

Lors de la réception qui a suivi aux salons Boffrand, le Président Larcher a fait part lui aussi de son immense estime et attachement à ce régiment stationné à partir de 1946 dans sa ville de Rambouillet avant de rejoindre en 1994 sa base actuelle de Mourmelon.

Mai 11 2023

Ambassade du Royaume-Uni (11 mai)

Merci et bravo à l’Ambassadrice du Royaume-Uni en France Menna Rawlings qui organisait ce jeudi 11 mai une splendide soirée à l’ambassade pour fêter le couronnement du Roi Charles III.

Avec Menna Rawling, Ambassadrice du Royaume-Uni en France

Belle soirée avec des invités de marque

Élégance et perfection étaient de mise, avec une gastronomie britannique savoureuse, des danses écossaises, des intermèdes musicaux d’une immense qualité (la harpiste Myriam Serfass et le Dave Bristow Jazz Quartet étaient remarquables et la toute jeune soprano britannique d’origine jamaïcaine Rachel Duckett réellement éblouissante – une grande star en devenir…). Et surtout, l’atmosphère était extrêmement chaleureuse et sympathique, et ce fut un grand plaisir d’y retrouver tant d’amis français et britanniques, comme par exemple quatre de nos plus récents ambassadeurs à Londres, Gérard Errera, Bernard Emié, Sylvie Bermann et notre ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, ou encore Randolph Churchill, arrière petit-fils de Winston Churchill et fils d’un autre Winston Churchill, petit-fils du premier et avec lequel j’avais travaillé sur les droits de l’homme et les libertés en Europe de l’Est dans les années 80. J’avais rencontré pour la première fois Randolph à un autre dîner à l’ambassade, celui-là organisé par Sir Peter Ricketts en 2015 pour commémorer les 200 ans de l’achat du Palais de Charost, alors résidence de Pauline Bonaparte, princesse Borghèse, par le duc de Wellington pour en faire l’ambassade d’Angleterre, et en présence de tous les anciens ambassadeurs britanniques en France ou leurs descendants. Cette fois-ci Randolph et moi n’étions pas à la même table, nous ne nous sommes d’ailleurs vus qu’après le dîner, mais nous avons beaucoup ri en réalisant que nous avions tous deux raconté la même anecdote apprise lors du dîner de 2016 : l’épouse de Charles Wellesley, 9ème duc de Wellington était à notre table et portait un impressionnant collier de très grosses pierres. Dans son discours, le duc nous raconta que le Roi Louis XVIII était tellement reconnaissant à son ancêtre de l’avoir “débarrassé” de Napoléon qu’il voulut lui offrir un très beau château en France, ce que refusa Wellington. Louis XVIII lui offrit alors une série d’énormes diamants bruts qui furent montés en collier. Le collier, précieusement gardé dans un coffre de banque, n’avait jamais quitté l’Angleterre avant ce fameux dîner de 2016 pour lequel la duchesse l’emporta en Eurostar, tout simplement caché dans son sac à main…

Ave Randolph Churchill, arrière petit-fils de Winston Churchill

Mai 10 2023

Rencontre avec une délégation émiratie (10 mai)

Ce mercredi 10 mai, le Président du Sénat Gérard Larcher recevait Saqr Ghobash, Président du Conseil national fédéral des Émirats Arabes Unis, accompagné d’une importante délégation, dont le Président de la commission des Affaires étrangères, Intérieur et Défense du Parlement, le Dr Ali Rashid Al Nuami, que j’avais déja rencontré à Abu Dhabi et également lors d’un séminaire parlementaire de l’OTAN à Barcelone en novembre 2021, et qui, à la tête de l’organisation internationale contre l’extrémisme et le terrorisme est un excellent spécialiste de ces questions.

Participaient aussi à cette rencontre mes collègues Roger Karoutchi, Christian Cambon et Olivier Cadic.

Membre du groupe d’amitié interparlementaire des Pays du Golfe, fondé par le regretté sénateur Daniel Goulet, dès mon arrivée au Sénat en 2004 et Présidente de la branche Émirats Arabes Unis depuis près de 15 ans, j’ai eu beaucoup de plaisir à dire à nos interlocuteurs combien j’avais admiré les extraordinaires progrès de leur pays ces deux dernières décennies et apprécié la relation de grande confiance et d’amitié qui n’a cessé de se développer dans tous les domaines entre nos deux pays.

Avec la délégation émiratie reçue à la Présidence du Sénat par le Président Gérard Larcher

Retour sur des évènements de 2017

Deux évènements plus particulièrement marquants pour moi ont été l’inauguration en novembre 2017 avec le Président Macron du Louvre d’Abou Dhabi et l’engagement pris alors par les Émirats de faire apprendre notre langue dans leurs établissements d’enseignement, et ma participation au tout premier Women’s Forum de Dubaï en 2014 en présence du Sheikh Mohammed bin Zayed, de ses ministres et de tant de femmes émiraties exceptionnelles comme Mona G. Almarri ou la Sheikha Lubna Al Qasimi. Des femmes extrêmement dynamiques, chefs d’entreprises, créatrices, leaders dans leurs domaines qui sont un atout considérable pour leur pays et qui par leur exemple (et je pense aussi à la jeune et remarquable Ambassadrice des EAU en France Hend Al Otaiba), sauront accompagner le développement économique, culturel, scientifique et diplomatique – et la Paix- dans tout le Moyen-Orient et au-delà.

Mai 05 2023

Messe de commémoration du décès de Napoléon (5 mai)

Comme chaque année, j’ai tenu à être présente aux Invalides pour la magnifique messe de commémoration du décès de Napoléon il y a 202 ans, célébrée par l’évêque aux Armées Monseigneur Antoine de Romanet en présence du gouverneur militaire de Paris le Général Christophe Abad et des hautes autorités militaires. Le Président de la République était représenté par son Directeur de cabinet Patrick Strzoda accompagné de son épouse mais je regrette d’avoir été, comme souvent hélas, la seule parlementaire présente pour honorer la mémoire du Français sans doute le plus connu et admiré dans le monde – avant même Charles de Gaulle – et qui a tant fait pour le prestige et le rayonnement de notre pays, ne serait-ce que par le Code civil qui est aujourd’hui encore la référence juridique pour tant de pays.

C’est aussi pour cela que je suis si heureuse que mon amie la Princesse Yasmine Murat, épouse du descendant direct de la sœur et du beau-frère de Napoléon le Roi de Naples Joachim Murat, ait accepté de reprendre la présidence de l’Association du Rayonnement français.

Avec la Princesse Yasmine Murat
Avec le Prince et la Princesse Napoléon ainsi que
le comte Charles de Bourbon des Deux-Siciles

Mai 05 2023

Rencontre avec une délégation brésilienne au Sénat (5 mai)

À peine de retour des USA ce 5 mai, plaisir d’accueillir au Sénat avec ma collègue Laurence Cohen, Présidente du groupe interparlementaire d’amitié franco-brésilien une délégation de députés de la commission des Affaires économiques du Parlement brésilien, en mission à Paris pour étudier un projet de réforme et de simplification de la fiscalité brésilienne.

Thèmes abordés

Notre réunion m’a également donné l’occasion de leur parler de mon tout récent déplacement au Brésil où, dans le cadre d’une délégation que je conduisais avec mon collègue André Vallini pour notre commission des Affaires étrangères, nous avons pu soutenir les efforts de nos entreprises françaises dans le pays, notamment en matière de défense et de sécurité. J’ai également souligné les mérites et les réussites de la coopération franco-brésilienne en matière d’environnement notamment en Amazonie et la nécessité de renforcer les liens avec la Guyane afin de désenclaver et de développer la grande région frontalière de l’Amapa.

Avec la délégation de députés de la commission des Affaires économiques du Parlement brésilien.

Avr 12 2023

Ligne Lyon-Turin : Appel des parlementaires

Le 12 avril dernier, je me suis jointe à l’appel d’une soixantaine de mes collègues parlementaires, à destination du Président de la République, en faveur de la réalisation des voies d’accès au tunnel de base de la ligne Lyon Turin.

Je tenais ainsi à manifester mon soutien à ce projet, aussi stratégique qu’essentiel pour notre pays, qui œuvrera au rapprochement entre France et Italie. Toujours attentive aux demandes de nos compatriotes établis hors de France, et en l’espèce en Italie, et à tous ceux qui, vivant dans l’Hexagone, sont amenés à se déplacer de l’autre côté des Alpes, je suis convaincue que ce projet de ligne à grande vitesse permettra de multiplier et de fluidifier les échanges avec nos voisins et amis italiens.

Projet essentiel, aussi bien d’un point de vue écologique que d’un point de vue logistique, celui-ci est réclamé par nos collectivités locales savoyardes qui souffrent de l’engorgement routier induit par l’absence de cette alternative bas carbone ainsi que par nos amis italiens qui attendent des réalisations concrètes suite aux engagements pris par la France lors du traité du Quirinal sur « l’intérêt stratégique du développement coordonné et durable de la mobilité ferroviaire transalpine« .

Cette ligne, qu’il nous faut mettre en service dès maintenant, œuvrera donc à resserrer et affermir les liens unissant Français et Italiens, partenariat crucial et d’envergure en ces temps difficiles.

Je vous invite ainsi à prendre connaissance du texte de cet Appel que je vous joins ci-dessous :

Mar 20 2023

Remise du Premier Prix du concours de la Plume d’Or au Sénat

En ce lundi 20 mars, journée de la Francophonie (qui concerne, rappelons-le plus de 321 millions de membres sur les 5 continents) c’est avec un très grand plaisir que j’ai accueilli au Sénat – en tant que marraine de l’opération – la cérémonie de remise du Premier Prix du concours de la Plume d’Or, cérémonie organisée par l’association Défense de la Langue Française que préside Xavier Darcos en partenariat avec le formidable réseau des Alliances françaises.

Plus de 1300 étudiants de 112 Alliances françaises dans 55 pays ont participé à ce concours et je me réjouis que le premier prix soit allé à Karen Pino, jeune étudiante bolivienne qui a su démontrer avec talent sa maîtrise et son attachement à notre belle langue.

C’est la première fois que la Bolivie est récompensée lors de ce concours, et c’est là une excellente nouvelle car cette distinction vient une nouvelle fois démontrer la place grandissante de l’Amérique du Sud au sein de la très nombreuse communauté francophone. La réception du grand écrivain sud-américain, Mario Vargas Llosa, au sein de l’Académie française le 9 février dernier en est l’exemple éclatant.

La remise du prix s’est déroulée dans le prestigieux Salon Napoléon du Senat, et c’était là aussi un beau symbole dans le contexte des histoires croisées françaises et boliviennes et de l’aura de Simón Bolivar, qui donna son nom à la Bolivie, pays qui célébrera les 200 ans de son indépendance dans deux ans. En effet, comme je l’ai rappelé dans mon discours, Simon Bolivar était présent au sacre de l’empereur français à Notre Dame et le tableau qui orne le salon éponyme représente justement Napoléon en costume de sacre… Étroitement liées, les luttes sur le continent européen et les indépendances sud-américaines ont forgé des liens étroits et durables de respect et admiration réciproque entre Français et révolutionnaires d’Amérique du Sud.

Cette admiration partagée se perpétue aujourd’hui, faisant de l’Amérique du Sud une véritable terre de francophonie avec plus d’1,4 millions de locuteurs et 380 000 apprenants de français. Ainsi la Bolivie compte 4 alliances françaises et 2 lycées français pour un total de près de 4 000 apprenants.

La mise à l’honneur de Karen Pino vient ainsi consacrer les efforts déployés par l’ensemble des acteurs diplomatiques, associatifs et éducatifs pour promouvoir, transmettre et faire vivre le français. Cela témoigne, une nouvelle fois, et comme le disait si bien l’immortel Jean Dutourd, ancien président emblématique de l’association Défense de la langue française que préside aujourd’hui Xavier Darcos, présent bien sûr à notre cérémonie, de l’importance de préserver « ce trésor qu’est la langue française » .

Pour la représentante des Français établis hors de France que je suis, l’accueil de ce prix de la Plume d’Or me tenait particulièrement à cœur tant notre langue et les nombreux acteurs qui travaillent quotidiennement à la faire vivre constituent un lien essentiel avec nos millions de compatriotes établis à l’étranger et une porte d’accès inestimable pour tous ceux qui souhaitent intégrer notre belle communauté francophone.

J’adresse mes plus sincères remerciements à Monsieur et Madame Claude Gangloff et à leurs équipes pour l’organisation de ce beau concours, à Madame la Consul et Chargée d’affaires de Bolivie et à mes estimés collègues du Sénat pour leur présence. Un immense merci aussi à Xavier Darcos pour ses mots et son action résolue en faveur de notre langue et une pensée amicale à notre ambassadrice en Bolivie Hélène Roos dont je connais l’engagement exceptionnel, en Bolivie comme dans d’autres pays, pour le soutien de notre langue et de notre culture. Enfin je renouvelle toutes mes félicitations et mes vœux de réussite à Karen, qui nous honore par son engagement et devient elle aussi ambassadrice de la langue française.

Juin 20 2022

Ukraine, Pologne, et Roumanie (16-22 mai) : AP-OTAN

À l’invitation du Sejm, une délégation de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN a séjourné à Rzeszów du 16 au 18 mai pour une visite essentiellement consacrée à la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine et au caractère vital de l’aide apportée à cette dernière par la Pologne. Conduite par Michał Szczerba (Pologne), coprésident du Conseil interparlementaire OTAN-Ukraine (UNIC) et composée de 13 parlementaires de 10 pays alliés, la délégation a par ailleurs rencontré à Lviv des membres de la Verkhovna Rada pour la première réunion présentielle de l’UNIC depuis le début de la guerre. Les parlementaires alliés ont réaffirmé leur soutien et leur solidarité indéfectibles à l’égard de l’Ukraine.

« Chaque jour, l’Ukraine se bat pour les valeurs fondamentales propres à toutes les démocraties civilisées et pacifiques du monde », a souligné M. Szczerba. « Par conséquent, les nations démocratiques que nous sommes doivent se tenir à ses côtés. »

Les parlementaires ukrainiens étaient reconnaissants du soutien manifesté par les divers pays alliés et, entre autres, des engagements pris à la réunion que le Groupe consultatif pour la défense de l’Ukraine a tenue à Ramstein en avril. « Cette unité et ce soutien doivent être consolidés », a déclaré le coprésident ukrainien de l’UNIC, Oleksandr Korniyenko. « La Russie veut détruire l’Ukraine et les Ukrainiens. M. Korniyenko a reconnu que les Russes avaient plus d’hommes et de matériel ; toutefois, a-t-il ajouté, « nous sommes mieux équipés et plus déterminés et nos dirigeants sont plus compétents ».

« L’isolement de la Russie et les sanctions qui lui sont imposées doivent durer », a insisté Yehor Tcherniev, chef de la délégation de l’Ukraine auprès de l’Assemblée. M. Tcherniev a rappelé combien il était important de lutter contre la désinformation russe, y compris par l’infliction de sanctions aux propagandistes et aux particuliers associés à tous les niveaux aux médias de l’État, afin de « détruire de l’intérieur la machine de propagande ».

  1. Tcherniev ayant fait remarquer que la guerre coûtait actuellement à son pays 5 milliards de dollars par mois, M. Szczerba a préconisé l’élaboration d’un « plan Marshall » visant à satisfaire les besoins à long terme de l’Ukraine. Il a précisé une nouvelle fois que les parlements des pays alliés étaient prêts à aider la Verkhovna Rada.

À Lviv, les parlementaires alliés et leurs homologues ukrainiens ont également évoqué la question des besoins humanitaires pendant la visite d’un centre d’accueil de personnes déplacées internes, dont le nombre est estimé, pour la région de Lviv, à quelque 400 000, a-t-il été indiqué à la délégation.

À Rzeszów, les parlementaires ont rencontré le maire de la ville, Konrad Fijołek, d’éminents spécialistes polonais et des officiers de la 82e division aéroportée américaine. Les discussions ont eu pour thèmes la guerre en Ukraine et ses conséquences pour l’OTAN, l’aide remarquable de la Pologne aux Ukrainiens et le rôle crucial que joue ce pays dans la sécurité alliée.

La délégation comprenait, outre des membres de l’UNIC, Joëlle Garriaud-Maylam (France), vice-présidente de l’Assemblée, et Marcos Perestrello de Vasconcellos (Portugal), président de la sous-commission sur les partenariats de l’OTAN.

Depuis le début de l’invasion russe, l’Assemblée a multiplié activités et déclarations de soutien en faveur de l’Ukraine.

La visite se déroulait une semaine avant la session de printemps de l’Assemblée, qui devait avoir lieu à Kiev mais qui a été déplacée à Vilnius, en Lituanie. Des intervenants de haut niveau lituaniens et ukrainiens ainsi que des responsables de l’OTAN interviendront durant cette session, qui sera l’occasion d’adresser à l’Ukraine un nouveau et vibrant message de soutien et de solidarité et au cours de laquelle les participants examineront un projet de déclaration en soutien à l’Ukraine présenté par M. Szczerba.

Départ matinal pour l’Ukraine pour retrouver une petite délégation (13 parlementaires de 10 pays membres de notre assemblée parlementaire OTAN). Nous devions nous rendre dans le plus grand secret à Lviv, à la rencontre de nos collègues députés ukrainiens, venus spécialement de Kiev nous retrouver, afin de leur manifester tout notre soutien en cette période dramatique et de débattre avec eux des enjeux urgents et des prochaines étapes du conflit.

Ce déplacement était organisé dans la plus totale discrétion par nos collègues polonais, en particulier Michal Sczcerba, président du groupe de liaison parlementaire Ukraine-OTAN. Un missile russe était encore tombé la veille de notre arrivée juste à côté de Lviv, et des parlementaires OTAN en Ukraine auraient évidemment été une cible de premier choix pour les belligérants russes.

Ce fut une grande joie de pouvoir enfin serrer dans nos bras nos collègues ukrainiens, après tant de réunions par visio, tant d’inquiétude pour leur sort et tant d’admiration pour leur courage. Etaient notamment présents Oleksandr Korniyenko, vice-président du Parlement ukrainien, Yehor Cherniev, co-président du groupe de liaison interparlementaire Ukraine-OTAN , Oleksandr Merezhko, président de la commission des affaires étrangères du Parlement ukrainien et Solomiia Brobobska, secrétaire de la commission.

Réunis à l’université de Lviv sous la présidence de son doyen, nous avons pu débattre des avancées de la guerre et des enjeux le plus importants pour le pays. Le peuple ukrainien se bat avec un courage considérable pour son pays mais il manque de tout, et tout d’abord bien sûr d’armes qui puissent lui permettre de mieux résister. La solidarité internationale a été immédiate, mais le conflit coûte 5 milliards par jour à l’Ukraine et l’on craint une certaine “fatigue” des donateurs alors qu’il faut pouvoir aider tous ces Ukrainiens ayant dû quitter leurs villages, leurs maisons détruites et se retrouvant sans ressources.

Rzeszow , ville la plus proche de la frontière ukrainienne et base essentielle du soutien humanitaire et logistique aux Ukrainiens, j’ai pu admirer le professionnalisme des forces américaines de la 82ème Division aéroportée qui ont réussi en quelques heures à organiser l’arrivée de 5000 soldats et à s’installer dans un complexe adapté à proximité immédiate de l’aéroport civil de Rzeszow. J’ai pu également remercier le maire, Konrad Fijolek, et ses équipes pour la qualité exceptionnelle de leur engagement depuis le début de la guerre. Pas de dortoirs pour réfugiés ici mais un réel soutien pour l’accès à une vie “normale”. La Pologne a accueilli 3 millions d’Ukrainiens depuis le début de l’invasion russe du 24 février, dont 1 800 000 se trouvent encore dans le pays et tous sont traités non pas comme des “réfugiés” (le mot lui-même est proscrit) mais comme des “hôtes” ayant accès à l’ensemble des droits des citoyens polonais (logement, travail, scolarisation, allocations…) à l’exception bien sûr du droit de vote. Les Ukrainiens, peuple sérieux, travailleur sont d’ailleurs vus comme un atout dans ce pays de plein emploi où ils s’intègrent à la perfection.

Ceci m’a d’ailleurs été confirmé à Varsovie où j’ai eu le plaisir de retrouver l’Ambassadeur Fréderic Billet que j’avais rencontré et dont j’avais beaucoup apprécié l’action quand il était ambassadeur en Estonie au tout début des années 2010. Avec ses équipes, il a lui aussi beaucoup contribué à l’accueil, à l’orientation et à l’évacuation des réfugiés, notamment de nos compatriotes résidant en Ukraine chaque fois que nécessaire. Le hasard a voulu également que je me trouve à Varsovie en même temps que les membres de l’IHEDN et de son Directeur le général Benoît Durieux, ce qui nous a permis de faire un point sur les enjeux de l’institution avant notre prochain Conseil d’administration (auquel j’appartiens au titre du Sénat)

L’Ambassadeur m’a également permis d’avoir deux réunions importantes sur le dossier Frontex avec l’officier de liaison français avec Frontex le commandant Dominique Bott et le responsable de coopération internationale au sein de l’organisation Philippe Andrieux. Je suis enfin assez inquiète d’une certaine dérive de Frontex, semblant favoriser davantage des positions droitsdel’hommiste, certes très importantes qu’une dimension sécuritaire particulièrement importante aujourd’hui. Ainsi avais-je appris avec stupéfaction, à l’occasion d’une audition de Fabrice Leggeri, directeur français de Frontex au Sénat que la coopération avec l’OTAN avait été suspendue à la demande de la commission et du PE (l’OTAN n’apparaissant plus dans la liste des organismes avec lesquels Frontex pouvait contribuer dans le dernier règlement établi par la commission) alors que, lorsque j’avais organisé une réunion de ma commission parlementaire OTAN avec lui à Varsovie, cette coopération semblait aussi excellente que nécessaire. Une dérive qui a sans aucun doute contribué à la démission de Fabrice Leggeri que je regrette d’autant plus que nous avons un grand intérêt à renforcer l’influence et la rigueur françaises dans l’organisation en ces temps troublés…

Bravo aussi à l’ambassadeur pour le magnifique livre qu’il a préfacé et contribué à publier sur le soutien militaire à la Pologne par la France, par la création d’une armée polonaise sur le sol français dès 1917, l’armée bleue, et l’envoi de militaires français en Pologne – dont Charles de Gaulle au printemps 2019 pour protéger le pays des Bolcheviques. Il en emportera, comme l’écrivent les auteurs de ce splendide ouvrage, “la conviction que le sentiment national est l’élément fondateur de la vie, quand ce n’est de la survie, des Nations. Il en saura à jamais gré à la Pologne et aux Polonais” Une conviction qui l’a sûrement animé lors de l‘organisation de la Résistance via les Français Libres lors de la 2ème guerre mondiale et dont nous voyons chaque jour en Ukraine la pertinence !

Puis s’en est suivi un séjour à Bucarest débuté par un dîner à l’ambassade de France avec Madame Nicoleta Pauliuc, présidente de la commission de la Défense au Sénat roumain avec l’ambassadrice Laurence Auer, son Premier conseiller Philippe Wieber et l’attaché de défense, le colonel Daniel Parpaillon. Ce fut l’occasion de faire le point sur nos dossiers bilatéraux de défense à l’aune de la guerre en Ukraine et de notre indéfectible amitié, matérialisée par l’envoi de 550 militaires français du 27ème bataillon de chasseurs-alpins dans le cadre de la mission OTAN sur le front Est.

En outre,j’ai pu me rendre en compagnie de notre attaché de Défense et du Premier conseiller de l’ambassade à l’important salon de l’Armement de Bucarest, qui, notamment à cause du Covid, n’avait pas pu y être organisé en 4 ans. Inutile de dire qu’avec l’invasion russe de l’Ukraine et l’intensification de la perception de menaces dans tous les pays avoisinants, l’affluence était très importante et tous les industriels internationaux présents.

La France était bien sûr présente elle aussi et cela m’a donné l’occasion de rencontrer et manifester mon soutien à nos exportateurs et aux entreprises françaises de défense, innovantes, dynamiques et présentes sur le territoire roumain ( #Atos#Airbus#NavalGroup#MBDA#Arquus …) Nos produits français , qu’ils soient des missiles, des navires, des aéronefs, des véhicules blindés, sont tous excellents, innovants, parfaitement adaptés aux besoins et exigences de la Roumanie qui a d’ailleurs pris la décision stratégique de faire passer à 2,5% de son PIB son budget défense afin de protéger au mieux son territoire.

Mieux encore, plusieurs de nos industriels ont fait l’effort de s’implanter directement sur le sol roumain et d’y faire des transferts de technologie. Ainsi Atos emploie 3000 personnes en Roumanie. Airbus lui a créé en 2002 la jointventure Eurocopter Roumanie (aujourd’hui appelée Airbus Helicoptères Roumanie) et construit en 2017 une usine à Ghimbav pour un coût de 50 millions d’Euros, usine aujourd’hui encore quasiment vide, alors qu’il est urgent de renouveler la flotte roumaine d’hélicoptères, en produisant par exemple des hélicoptères de type H215 de la famille des Super Puma qui pourraient être intégralement construits en Roumanie puis exportés dans de nombreux pays où la demande civile et militaire est grande pour ce type de petit format. « The sky is the limit » m’autoriserez-vous à dire car Airbus serait prêt à créer aussi un centre de recherches par le biais du fonds européen de défense qui pourrait aussi travailler sur des produits destinés à l’Espace.

Mais le pays souffre encore aujourd’hui d’une bureaucratie et d’un cadre juridique très contraignants qui obèrent son développement et freinent souvent des avancées pourtant indispensables.

Mais la fortune souriant presque toujours aux audacieux, je ne doute pas que la Roumanie conclura bientôt avec la France ses projets en cours, en particulier l’achat des 4 corvettes ou frégates souhaitées par la Roumanie .

Et quoiqu’il en soit, nous ne pouvons que conclure en célébrant la coopération et l’indéfectible amité franco-roumaine.

Puis 8 heures de route pour observer à Isaccea l’excellente gestion des flux et de l’accueil des réfugiés ukrainiens via un bac sur le Danube.

Bravo à l’IGSU (organisme créé pour les situations d’urgence) sans oublier la police aux frontières roumaines, les ONG, Frontex, le personnel médical, les pompiers et volontaires, dont beaucoup de Français.

Juin 02 2022

Rotterdam, Pays-Bas (2 au 6 juin) – Congrès du Parti Populaire Européen (PPE)

Les 1er et 2 juin pour le 27ème Congrès du Parti Populaire Européen (PPE), avec plus de 2000 délégués et nombre de présidents, premiers ministres et ministres venus de toute l’Europe, le PPE regroupant les partis de centre-droit des États-membres de l’Union européenne, j’ai eu l’immense honneur de prononcer un discours en tant que présidente du groupe PPE de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, discours qui m’a notamment permis de rappeler la nécessité de renforcer notre soutien à l’Ukraine et d’accueillir au sein de l’OTAN la Suède ainsi que la Finlande.

Un Congrès fort intéressant en ces temps cruciaux et très difficiles pour l’Europe et pour le monde qui m’a permis de retrouver de nombreux amis et collègues, mais aussi de rencontrer Maïa Sandu, la Présidente de Moldavie (elle était aux États-Unis quand je m’étais rendue dans son pays avec l’AFD la semaine dernière) ou encore Sviatlana Tsihanouskaya , cette femme exceptionnelle qui s’était présentée aux élections présidentielles du Belarus en 2020 après que son mari y ait été arrêté et vit aujourd’hui en exil en Lituanie d’où elle dirige l’opposition démocratique à Lukashenko. J’ai eu le plaisir de rencontrer également, en compagnie de mon amie et collègue de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN l’ancienne ministre de la Défense lituanienne Rasa Juknevičiene, l’ancien ministre russe Vladimir Milov, aujourd’hui soutien d’Alexei Navalny et qui reçut d’ailleurs pour lui le Prix du Mérite du PPE.

Mai 15 2022

Saint-Siège, Cité du Vatican (15 juin) – GIA France – Saint-Siège

« Viva el Papa » Une très belle journée au Vatican.

Je me suis rendue à Rome pour moins de 24 heures afin d’assister à la cérémonie de canonisation par le Pape François de 10 Bienheureux, dont Charles de Foucauld et deux autres Français, les méridionaux Marie Rivier, ardéchoise (1768-1838) et César de Bus, Cavaillonnais (1544-1607) Tous deux fondèrent des Congrégations religieuses, pour Marie Vivier la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie, (aujourd’hui encore présente dans 19 pays) et pour César de Bus la Société des Prêtres de la doctrine chrétienne (présente dans 4 pays) et se consacrèrent à l’éducation dans la foi des enfants et des adultes les plus pauvres

Autre canonisation qui me touche beaucoup, celle du néerlandais Titus Brandsma, prêtre, journaliste, professeur de philo, qui lutta inlassablement contre le nazisme, fut déporté en 1942 à Dachau où il mourut la même année d’une injection létale. Le vice Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, rencontré il y a deux jours à l’occasion de notre séminaire parlementaire OTAN à La Haye, le Chrétien-Démocrate Wopke Hoekstra assistera lui aussi à sa canonisation.

Mais c’est surtout à la canonisation du Bienheureux Charles de Foucauld que je voulais absolument assister, tant je me sens à la fois proche de cet homme incarnant mieux que tout autre l’idée de Fraternité universelle et admirative de son parcours hors du commun.

Né à Strasbourg en 1858, orphelin à l’âge de 6 ans, éduqué par ses grands-parents maternels, il se détourne de la foi chrétienne à l’adolescence et intègre Saint-Cyr puis l’école de cavalerie de Saumur tout en menant une vie dissolue. Envoyé en Algérie en 1880, il tombe amoureux des paysages majestueux du désert, quitte l’armée, et retrouve la foi lors d’un passage en l’église Saint Augustin. Il a alors 28 ans et devient moine trappiste en Ardèche avant de partir en Syrie. Ordonné prêtre en 1901, il repart pour la Terre sainte, puis s’installe la même année en Algérie, à Béni-Abbès puis Tamanrasset en 1905, d’où il se consacre à un dialogue avec les Touaregs, dialogue fait d’humilité et de bonté, témoignant du christianisme par une vie d’ermite de pauvreté et d’ascèse.

Assassiné dans son ermitage de Tamanrasset le 1er décembre 1916, les conditions de son décès ne peuvent que faire penser à celles des sept moines trappistes français de Tibehirine, assassinés 80 ans plus tard en mai 1996.

Foule impressionnante de pèlerins dès 8 heures du matin, beaucoup d’émotion de revoir le Pape François affaibli par des opérations successives mais heureux de célébrer cette messe de canonisation, ponctuée des vivats enthousiastes de la foule.

Je me suis réjouis de voir présente une très belle délégation de Saint-Cyriens et de jeunes officiers de cavalerie de Saumur sous la direction du Général de division Hervé de Courréges, commandant de l’Académie militaire de Saint-Cyr.

J’ai eu le plaisir de retrouver trois de mes collègues parlementaires les sénateurs Dominique de Legge (Ille-et-Vilaine), Loïc Hervé (Haute-Savoie) et Jean-Baptiste Blanc (Vaucluse) , Michel Barnier et son épouse Isabelle et aussi le Vice Premier ministre et ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas Wopke Hoekstra que j’avais rencontré pour la première fois il y a trois jours pour notre séminaire parlementaire OTAN à La Haye et que je retrouverai le 1er juin à Rotterdam où se tiendra le Congrès annuel du PPE (en tant que présidente à l’AP OTAN du groupe des élus de droite et du centre des 30 Etats membres, il m’a été demandé de présenter notre structure aux milliers de délégués présents et de faire un point sur la situation en Ukraine)

La cérémonie s’est poursuivie par un déjeuner passionnant avec notamment le ministre de l’Intérieur et des Cultes Gérard Darmanin et Monseigneur Gallagher, responsable des relations diplomatiques au Vatican, dans la magnifique Villa Bonaparte, ancienne propriété de Pauline, sœur cadette de Napoléon et aujourd’hui résidence de notre ambassadeur au Vatican, l’ambassadrice Florence Mangin, autrefois au Portugal et qui succède à Élisabeth Beton-Delegue, présente tant à la cérémonie qu’à la réception qui suivit le déjeuner.

Mar 09 2022

Beyrouth, Liban (6 au 9 mars) – Parti Populaire Européen

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En tant que présidente déléguée du groupe d’amitié France – Pays du Golfe, j’ai eu la chance de me rendre en Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis la semaine dernière. Je poursuis mon déplacement dans la région, au Liban, dans le cadre de la mission d’enquête parlementaire du groupe PPE (Parti Populaire Européen). Présidente du groupe PPE de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, mon rôle au sein de cette délégation, composée de 16 pays européens, est de trouver des solutions pour aider le Liban à sortir de la terrible crise socio-économique qu’il traverse.

Notre délégation, composée de 16 pays européens, à la recherche de solutions pour aider le Liban à sortir de la terrible crise socio-économique qu’il traverse. Notre déplacement nous a permis des rencontres enrichissantes, de l’exécutif (M. le Président Michel Aoun) à l’ordre religieux (Monseigneur Bechara Boutros Rahi, Patriarche d’Antioche), en passant par la société civile.

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Mar 06 2022

Dubaï, Emirats Arabes Unis (2 au 5 mars) – GIA France-Pays du Golfe

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La visite des Emirats Arabes Unis fut l’étape suivante du déplacement de notre GIA France-Pays du Golfe. Notre séjour à Dubaï a pour objectif de visiter le pavillon français de l’Exposition Universelle qui se tient cette année à Dubaï, du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022. Il y a près de 3 ans, le 2 mai 2019, j’ai participé à la pose de la première pierre du Pavillon français de l’Exposition Universelle. J’ai le plaisir d’échanger au cours des trois dernières années avec Monsieur Erk Linquier, commissaire générale du Pavilion français. Je suis heureuse de retrouver son équipe sur le lieu de cette exposition et je leur transmets leurs félicitations pour leur travail. L’Exposition universelle est la scène idéale pour diffuser le rayonnement français à l’étranger.

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Pose de la première pierre du pavilion français en 2019

Fév 23 2022

Bruxelles, Belgique (21 au 23 février) – AP-OTAN

C’est à Bruxelles que se sont tenus, cette semaine, 3 jours de réunions de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN au sujet de la crise en Ukraine. Le positionnement de la Russie a pris un tournant crucial et l’avenir de l’Europe est donc plus incertain que jamais.

Dès le premier jour de mon déplacement, le bureau parlementaire s’est réuni autour de son président, le député américain Gerry Connolly. Notre réunion fut suivie d’un déjeuner de travail au siège de l’OTAN : la délégation française fut en effet invitée par notre ambassadrice Muriel Domenach, représentante permanente de la France à l’OTAN.

Dans l’après-midi, j’ai pris part à une réunion à huis-clos de notre commission permanente, réunie conjointement avec le Conseil de l’Atlantique Nord, le Secrétaire général de l’OTAN, les chefs des délégations parlementaires et les ambassadeurs des 30 Etats membres.

Enfin, en ma qualité de présidente du groupe PPE et associés (droite et centre droit), j’ai conduit une réunion (en présentiel et par visioconférence) rassemblant les parlementaires européens de droit et du centre droit.

L’ensemble des réunions de cette première journée ont couvert la crise en Ukraine et les conséquences de celle-ci sur le reste de l’Europe. Beaucoup de tensions, des bruits de bottes qui se rapprochent. La décision de Poutine de reconnaître deux régions séparatistes d’Ukraine est une violation du droit international, une provocation inadmissible que ni l’OTAN, ni l’Union Européenne ne sauraient tolérer. La prochaine étape sera probablement l’entrée des tanks russes sur le sol ukrainien au prétexte que ces régions séparatistes appelleraient la Russie à l’aide. Jamais l’Ukraine n’aura eu autant besoin de notre soutien et de notre solidarité. Jamais l’Europe et l’OTAN n’auront eu autant besoin de fermeté, de courage et d’unité.

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Fév 01 2022

1ère anniversaire du coup d’Etat en Birmanie : mon appel à la solidarité (Le Figaro)

Jan 27 2022

Gouvernance de l’AEFE et création des institutions régionaux de formation

https://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl21-234.html

Déc 09 2021

Dakar, Sénégal (9 décembre) – Forum sur la Paix et la Sécurité

A l’occasion de la 7ème édition du Forum sur la Paix et la Sécurité à Dakar, je me suis rendu au Sénégal où je suis régulièrement invitée en tant que présidente-déléguée du groupe d’amitié France-Afrique de l’Ouest pour le Sénégal.

Un grand nombre de députés et sénateurs avaient été invités cette année par les ministres Florence Parly et Jean-Yves Le Drian, dont les ministères conjoints des Armées et des Affaires étrangères ont participé activement au Forum.

3 moments forts dans cette journée :

– Le lancement officiel par Jean-Yves Le Drian du Conseil Local de Développement Local (CLD) le tout premier au monde, suite à l’adoption au printemps 2021 de la loi sur le Développement solidaire. Tout premier dispositif de ce genre au monde, les CLD associent responsables français, élus consulaires, et acteurs et partenaires locaux afin de répondre au mieux aux besoins des populations locales par des projets de terrain. Participaient notamment à celui-ci, outre le ministre Jean-Yves Le Drian et l’Ambassadeur Philippe Lalliot, le directeur Afrique au Quai d’Orsay, M. Yves Bigot (ancien ambassadeur au Senegal et Directeur DGSE qui était un des orateurs du séminaire OTAN que j’avais organisé à Paris et Strasbourg l’an dernier), M. Alain LeRoy représentant spécial du Président Macron pour l’Afrique et ancien ambassadeur à Madagascar et en Italie (et ami depuis que nous avions participé ensemble à la 50ème session IHEDN) mais aussi les responsables de l’AFD, d’Expertise France, et les conseillers consulaires du Sénégal (étaient présents Gérard Sénac, Nicolas Soyere et Hassan Bahsoun). Ce fut un vrai plaisir d’écouter les personnalités sénégalaises invitées, toutes impliquées dans des projets concrets en lien avec la jeunesse, les femmes, l’agro-écologie, la preparation du Forum mondial de l’eau (prévu en mars 2022), ou encore le campus franco-sénégalais. J’ai été tout particulièrement heureuse des interventions de Sobel Ngom, jeune président d’un consortium de huit organisations de jeunesse, et par celle de Rokhaya Solange Mbengue Ndir qui ressemblait quasiment mot à mot aux appels que j’ai si souvent lancés depuis plus de 15 ans au sein de ma commission pour une aide au développement davantage ciblée vers les femmes africaines, en général beaucoup plus fiables et responsables que les hommes…

– Visite de l’Institut Pasteur de Dakar où nous avons été reçus par son directeur, le Docteur Amadou Sall, grande figure de la lutte contre le Covid-19, que nous avions d’ailleurs auditionné au Sénat. J’ai toujours été très admirative de l’Institut Pasteur de Dakar, créé en 1896 et qui reste leader dans la lutte contre les maladies infectieuses. C’est d’ailleurs à l’Institut de Dakar que fut découvert en 1927 le virus de la fièvre jaune avec quelques années plus tard la production du vaccin amaril (pour en savoir plus : https://www.pasteur.sn/fr). L’objectif aujourd’hui est essentiellement, selon le voeu du Président Macky Sall, de pouvoir instaurer une protection médicale efficace pour tous via un diagnostic rapide et l’Institut s’est lancé dans un projet de production de tests Covid-19 extrêmement rapides et accessibles à tous, via la plateforme Diatropix . 50 millions de tests devraient être ainsi produits d’ici 2022 et un nouveau centre de production est en construction (projet MADIBA – Manufacturing in Africa for Disease immunization and Building Autonomy) dans le cadre du CARE (Centre Africain de Résilience aux Epidémies) qui sera une référence en matière de sécurité et de sûreté biologique. De par sa maîtrise des technologies les plus performantes, il aura également pour mission le développement de stratégies nouvelles de contrôle des maladies qui renforceront la réponse aux épidémies.Y intervenait pendant l’après-midi Jean-Yves Le Drian aux côtés notamment des ministres des affaires étrangères d’Afrique du Sud et d’Egypte et du ministre américain en charge de l’Afrique pour réaffirmer l’importance de notre soutien à la stabilité, au développement, et à la paix sur le continent africain.

– Avant de reprendre l’avion pour Paris en compagnie de nos deux ministres, ma journée s’est finie par des échanges fort sympathiques au Lagon, restaurant emblématique de notre présence française (et Corse !) au Sénégal.

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Nov 19 2021

Barcelone, Espagne (18 et 19 novembre) – AP-OTAN

Je me rends cette semaine à Barcelone pour assister à un séminaire parlementaire de l’AP-OTAN sur les problématiques en Méditerranée et au Moyen-Orient.

Notre délégation a été accueillie par les Présidents des deux chambres parlementaires de l’Espagne, dit les Cortès Generales. Le parlement bicaméral espagnol est présidé, du côté du Sénat, par Monsieur Ander Gil, et du côté du Congrès des Députés, par Madame Meritell Batet. Je suis reconnaissante de leur magnifique accueil lors de notre séminaire parlementaire OTAN sur les enjeux géopolitiques et stratégiques en Méditerranée, Moyen-Orient et Sahel.

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Avant de quitter Barcelone, j’ai eu la joie et le privilège de visiter, en compagnie de sa propriétaire et restauratrice Mercedes Mora, la splendide Casa Vicens, la toute première réalisation architecturale de Gaudi en 1883. Pour bien comprendre le génie créatif et la genèse de l’art de Gaudi, il faut visiter cette Casa Vicens, entre Art nouveau et orientalisme néo-mauresque ou japonisant et avec nombre de références symboliques à la foi chrétienne de Gaudi (les 33 colombes, les fleurs et les épines de la Passion). Cet édifice, classé par l’UNESCO, est superbement restauré par sa propriétaire, Mercedes Mora. Après l’avoir achetée en 2014 avec sa famille (propriétaire de la MoraBanc dont le siège est en Andorre), Mercedes s’est attelée à la restauration de ce bijou, alors dans un état assez pitoyable, avec une équipe d’artisans remarquables, tous mus par le respect de l’authenticité des techniques utilisées par Gaudi jusque dans leurs moindres détails. Le résultat est époustouflant et la maison a ouvert ses portes il y a 3 ans pour le plus grand bonheur des Barcelonais et amoureux de Gaudi. Je ne saurais trop vous recommander d’aller la visiter si vous vous rendez en Catalogne ! Un immense merci à mon ami Pierre-Olivier Bousquet, président de l’UFE Barcelone et ancien élu consulaire, d’avoir organisé cette magnifique rencontre.

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Juil 22 2021

Mon soutien au mouvement #EtudierEstImpérieux (France Inter) : 8000 étudiants étrangers sans visa à la rentrée universitaire

Étudier est impérieux – Université Ouverte
Le mouvement #EtudierEstImpérieux, très actif sur Twitter, se décline selon les pays touchés par cette pénurie de visas.

Suivant ma question écrite du 1er juillet dernier sur le mouvement #EtudierEstImpérieux, j’ai apporté mon point de vue à France Inter afin d’expliquer pourquoi il est impératif de laisser entrer en France ces 8.000 étudiants étrangers en attente de visas. « Si ces étudiants acceptent d’être vaccinés en France, de réaliser une période d’isolement à leur arrivée, il n’y a aucune raison pour qu’on leur interdise l’accès au territoire français. » L’apport d’une jeunesse étudiante internationale contribue au rayonnement français !

Retrouvez ici l’article de France Inter qui détaille les enjeux de cette mobilisation étudiante internationale.

Juin 01 2021

Tribune (Le Monde) : Un appel de parlementaires en solidarité avec le peuple birman

En tant que présidente déléguée pour la Birmanie du groupe France-Asie du Sud-Est au Sénat, j’ai invité mon homologue, Alain David, président du groupe d’amitié France-Birmanie à l’Assemblée nationale, et plus de quarante parlementaires français à cosigner ma tribune au « Monde » en soutien au gouvernement birman. Nous appelons la France à se tenir au côté du National Unity Government (NUG) et adopter des sanctions à l’encontre du groupe Total, qui finance la junte militaire à l’origine du coup d’Etat.

Vous pouvez retrouver en ligne l’article du Monde et l’ensemble des signataires de ma tribune sur cette page.

Fév 26 2020

Prestation de compensation du handicap

https://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl19-016.html

Nov 08 2019

Respect des valeurs de la République

https://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl19-108.html

Juin 21 2019

Le financement du terrorisme, assemblée nationale (20 juin)

Jeudi 20 Juin,  j’ai prononcé un discours en ouverture – avec mes collègues et amis Valérie Boyer, Hélène Conway-Mouret et Philippe Folliot -de l’excellent forum sur le financement du terrorisme organisé par mon amie et collègue à l’OTAN, députée de Cherbourg Sonia Krimi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces Forums parlementaires Renseignement et Sécurité sont une initiative très opportune de l’ancien sénateur Robert Pittenger. Il est en effet indispensable, comme je ne cesse de le répéter depuis des années de coopérer de manière plus étroite à l’échelle internationale, par un échange de renseignements, d’expériences et de bonnes pratiques, pour lutter contre ce fléau.

 

J’ai étudié la question notamment dans mes rapports sur le terrorisme à l’Assemblée parlementaires de l’OTAN et lors de mes rencontres avec Europol et des services de police étrangers… sans oublier ma demande d’une commission d’enquête sur la coopération européenne, trop insuffisante.

 

Robert Pittenger m’avait d’ailleurs invitée à son Forum à Washington mais mon agenda ne m’avait hélas pas permis de m’y rendre. Je suis en tout cas très heureuse que Sonia ait décidé d’en organiser un de ce type à Paris. Ce 14ème Forum a été une grande réussite, avec des intervenants extérieurs passionnants. Bravo à elle et à son équipe pour leur parfaite organisation !

 

Avr 15 2019

Antalya – Turquie (du 11 au 13 avril)

Peu de temps de me reposer. dès le 11 avril j’ai du refaire mes valises pour la Turquie et assister au séminaire Rose-Roth de l’assemblée parlementaire de l’OTAN consacré aux enjeux géopolitiques au Moyen-Orient et en Asie centrale.

La République de Turquie, d’une superficie de 780 576 km2, compte 80 millions d’habitants, et cette population croît encore au rythme d’1,55% par an depuis 2015. La communauté française est  forte10.000 âmes. . Avec un PIB de 739 milliards d’euros, la Turquie constitue une grande puissance économique aspirant à intégrer l’Union européenne. Les échanges  commerciaux avec la France sont importants; nous avons exporté pour 6,7 milliards d’euros de biens vers la Turquie, et reçu pour 7,5 milliards (chiffres 2017).

Largement sunnite, le pays compte aussi une minorité alévie (encore 20% de la population) ainsi que des minorités chrétiennes (grecs orthodoxes, rites arméniens grégoriens, syriaques, catholiques latins) et juives.

Si les relations avec Bagdad et le Kurdistan irakien s’améliorent, la Turquie, en dépit d’efforts diplomatiques certains,   conserve des relations extérieures assez tendues avec plusieurs autres puissances régionales.  En outre une partie de son appareil d’Etat est mue par des a priori plutôt négatifs sur les grands Etats européens dont la France fait partie. La relation avec Athènes reste difficile, autour des îles de la mer Egée. Le territoire chypriote autoproclamé turc et occupé par la Turquie pose également problème. La relation avec l’Arménie est bloquée et la frontière demeure fermée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soutien turc aux groupes d’opposition a entraîné la rupture des relations avec Damas. Engagées depuis 2015 contre Daech, les forces turques sont présentes en Syrie depuis le 24 août 2016, dans le cadre des opérations « Bouclier de l’Euphrate » puis « Rameau d’olivier » depuis janvier 2018.

 

Le séminaire a donc commencé par un épisode assez violent ce vendredi matin. Le Président du Parlement turc ayant en ouverture du séminaire, en raison sans doute de la commémoration du génocide arménien par la France le 24 avril, professé des paroles insultantes sur la France, et le ministre turc des affaires étrangères les ayant répétées après une première protestation de ma collègue députée Sonia Krimi et après que l’on m’ait refusé de prendre la parole, nous avons immédiatement décidé de quitter la salle.

Par respect et amitié pour nos collègues parlementaires turcs organisateurs du séminaire, nous avons décidé d’y retourner pour la deuxième session de l’après-midi, une fois ces deux messieurs partis, et après que notre délégation française (composée, outre Sonia et moi du député du Tarn Philippe Folliot et du député d’Alsace Jean-Luc Reitzer) ait fait une déclaration selon laquelle nous ne saurions admettre au sein de l’assemblée parlementaire de l’OTAN que soient proférées des insultes envers un pays membre.

En dehors de ce grave incident (qui a valu à Sonia Krimi – et à moi dans une plus modeste mesure- des tombereaux d’insultes de trolls turcs sur Twitter…) le séminaire a été très réussi avec des interventions de très haut niveau et des débats animés.

Le 22 mai a eu lieu l’audition au Sénat de Faruk Kaymakci, vice-ministre des affaires étrangères de Turquie, en charge des questions européennes. J’y ai assisté, et ce fut l’occasion d’un dialogue franc sur des questions difficiles, notamment sur les relations de la Turquie avec l’OTAN dont elle est membre, les Kurdes, l’Iran, la Syrie ou Chypre, sur l’annulation de ses élections municipales, sur son souhait de rejoindre l’Union européenne, ou encore ses achats de matériels militaires russes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La journée s’est terminée par un très fraternel match de football entre une équipe de parlementaires de l’OTAN et des enfants réfugiés syriens.  Le ministre des sports turc y a ris part. C’est aussi une manière de revenir à l’essentiel : la protection des plus démunis.

Le lendemain, le Général canadien Dany Fortin, commandant de la toute nouvelle mission de l’OTAN en Irak est venu échanger avec nous. Au cœur de nos échanges,  se trouvait le renforcement des capacités militaires de l’alliance dans la région.

Le séminaire s’est achevé par la visite du plus grand théâtre romain d’Asie Mineure,  construit en 155 avant Jésus Christ.

 

 

 

 

 

 

 

 

Jan 31 2019

Réponse du Ministre des Affaires Etrangères à ma question écrite sur le Grand Débat

Réponse de M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères
Publiée le : 31/01/2019, page 572

Texte de la réponse :

La participation des Français de l’étranger au grand débat national est non seulement prévue, mais encouragée afin que leurs contributions, à l’instar de celles des Français de métropole et d’Outre-mer, permettent d’apporter des solutions pour l’avenir de la France. La lettre aux Français du Président de la République mentionne d’ailleurs explicitement les Français de l’étranger comme invités à participer activement au grand débat national. La plateforme dédiée étant désormais accessible en ligne, nos compatriotes de l’étranger peuvent, comme l’ensemble des Français, alimenter directement les réflexions dans le cadre du grand débat. Les postes diplomatiques et consulaires ont été invités à diffuser largement les informations relatives à cette plateforme. Nos compatriotes peuvent également participer aux débats organisés localement par des citoyens, les élus, les associations. Le réseau diplomatique, consulaire et culturel comme les établissements français à l’étranger peuvent bien sûr être contactés afin de déterminer si, compte tenu des circonstances locales et avec toutes les garanties nécessaires de sécurité, des salles peuvent être mises gratuitement à disposition des organisateurs.

Déc 14 2018

Location à court terme de la résidence en France des expatriés

J’ai interrogé le ministre de la cohésion des territoires sur l’interprétation faite des dispositions de la loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (loi ALUR) concernant les expatriés.

Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de ma question ainsi que la réponse du ministre. lire la suite »

Nov 08 2018

Ecole française André Malraux de Saint-Pétersbourg

Le 1er novembre dernier, j’ai interrogé le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur les modalités et les conséquences de la privatisation de l’école française André Malraux de Saint-Pétersbourg.

J’ai souligné l’opacité de la décision administrative de transférer à un opérateur privé russe cet établissement jusqu’alors filiale du lycée français de Moscou conventionné en gestion directe par l’agence de l’enseignement français à l’étranger (AEFE). J’ai insisté sur les risques d’un tel transfert.

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Sep 06 2018

Proposition de loi organique relative aux conseils consulaires

https://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl17-708.html

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